La mendicité a été strictement interdite à Niamey, à partir du mercredi 1er mai 2019, en prélude au 33ème sommet de l'Union africaine (UA).
Cette mesure frappe également le vagabondage et la mendicité des mineurs. « Les parents ou les tuteurs des contrevenants mineurs encourent une peine d'emprisonnement de 6 mois à un an », ont averti les autorités municipales, rappelant le code pénal.
Toutefois, elle exclut trois catégories de mendiants à savoir « les handicapés, les personnes âgées et endettés ou victimes de sinistre » qui sont invitées à se replier sur les lieux de culte et les centres sociaux. « Des séries de contrôles seront organisées de jour et de nuit à partir du 1er mai par la police nationale », a précisé le communiqué.
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Il est à signaler que la mendicité prend de plus en plus de l'ampleur au Niger, particulièrement dans la capitale nigérienne où le phénomène est devenu depuis quelque temps l'apanage de personnes -hommes, femmes, mineurs- jouissant de toutes leurs capacités physiques.
Du matin au soir, ils sont visibles dans tous les coins de la ville, notamment sur les grandes artères, au niveau des feux de signalisation, aux alentours des magasins, devant les pharmacies, tendant la main aux passants dans l'espoir de recevoir l'aumône. Jeudi matin, les mendiants sont quasi invisibles dans les artères de la capitale, 24 heures seulement après l'entrée en vigueur de la mesure.