Le procureur requiert 20 ans de prison contre Damana Pickass. Le parti dénonce une instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
Le procès lié à l'attaque du camp militaire d'Abobo en 2021 connaît un nouveau développement. Le 6 février 2025, le Procureur de la République a requis 20 ans de prison contre Damana Pickass, vice-président du Conseil stratégique et politique du PPA-CI.
Les charges retenues concernent « l'atteinte à la défense nationale, complot contre l'autorité et association de malfaiteurs ». Le verdict sera rendu le 12 février 2025 au Tribunal d'Abidjan Plateau.
La position du parti
Justin Koné Katinan, président du CSP, s'exprime sur ce dossier lors de la 34e Tribune du parti. Il met en garde contre les risques d'une justice à deux vitesses : « Les décisions de justice organisées et orientées contre un seul camp fragilisent la cohésion sociale ».
Le parti affirme que ces poursuites judiciaires visent plusieurs de ses cadres et militants. Pour Katinan, cette situation « pourrait raviver les tensions sociales et porter une grave atteinte à la cohésion nationale ».
Le PPA-CI appelle la justice ivoirienne à « sortir des débats politiques ». Le parti maintient sa détermination à poursuivre ses activités malgré les pressions judiciaires.
La Tribune aborde également d'autres sujets d'actualité, notamment la révision de la liste électorale et la gouvernance économique. Le parti invite l'opposition à s'unir face à ces défis.
A LIRE AUSSI
- Attaque du camp d'Abobo : le procureur demande 20 ans ferme pour Damana Pickass(
- Touré Mamadou aux jeunes de Daloa: « ne soyez pas une jeunesse qui exécute, mais une jeunesse proactive »
- Abou Cissé : « Ouattara s'éloigne de plus en plus du cœur des Ivoiriens »
- PPA-CI dénonce une « instrumentalisation de l'appareil judiciaire à des fins politiques » par le pouvoir RHDP
- GPS : Soro dénonce les poursuites contre Damana Pickass à l'approche de 2025