Le préfet de Bondoukou a décidé, le 4 mai 2022, de la fermeture du glacier impliqué dans l'intoxication alimentaire, “de plus de 250 personnes.
Pour le préfet de la région du Gontougo, cette mesure est nécessaire, le temps d'avoir des informations plus précises sur les causes de cet incident survenu du mardi 3 mai au mercredi 4 mai 2022.
L'administrateur civil a fait cette déclaration lors des visites de compassion aux victimes au Centre hospitalier régional (CHR) de Bondoukou, à la garnison des armées et à l'hôpital de la Groupement mobile d'intervention (GMI), accompagné du préfet de police, Bouadou Blaise Angbonon et du maire résident, Bourahima Ouattara.
Dans cette veine, le préfet a exigé une enquête des responsables de la direction régionale des Ressources animales et halieutiques, de celle du Commerce ainsi que de l'antenne de l'Institut national d'hygiène publique (INHP) pour un bilan épidémiologiste complet de cet établissement de loisir et des investigations approfondies pour démêler l'écheveau, en vue de décisions majeures.
LIRE AUSSI : Portrait Sébastien Haller, L'« Éléphant » venu d'Essonne
“En attendant ces résultats, je décide que l'établissement soit mis sous scellé. C'est une mesure conservatoire pour éviter une autre résurgence. Nous avons frôlé le pire. Rendons grâce à Dieu”, a-t-il lancé.
Pour l'heure, les cas gaves de malades sont mineurs. Et la promptitude du directeur le directeur du CHR de Bondoukou, Adolphe Bailly et des autorités préfectorales ont permis de circoncire le mal.
Interrogé par l'AIP, le directeur du CHR de Bondoukou avait certifié, dans la nuit du mardi au mercredi, avoir pris des dispositions pour parer à toute éventualité. “Pour l'heure, la situation est sous contrôle, nous avons pris toutes les dispositions, notamment en mobilisant le personnel médical, en renforçant l'équipe de garde pour la prise en charge des patients”, avait -t-il précisé.
Quatre cas d'infections liées à la prise de ce produit laitier ont été signalés à l'hôpital de la Police nationale de Bondoukou, contre 33 autres cas au service de santé des Armées, mercredi.
Une cellule de crise pour la prise en charge immédiate des malades a été mis en place par la préfecture de Bondoukou pour réduire les cas d'intolérances digestives qui ont causé des vomissements et des diarrhées après la consommation de glaces du “Lycée”.
