Gon, avant sa mort, à Marwane Ben Yahmed de Jeune Afrique : « J’espère que tu seras là pour l’investiture »

Marwane Ben Yahmed, Directeur de publication de Jeune Afrique, a rencontré Amadou Gon Coulibaly à Paris, avant son retour et sa mort à Abidjan. Confidences.

Selon Marwane Ben Yahmed de Jeune , n'a été pas évacué le 2 à pour un simple malaise ».

« Le 2 mai, il avait été évacué à Paris, en pleine pandémie. Officiellement après un malaise qui nécessitait des examens approfondis. En réalité, il avait été victime d'un infarctus à . Décision avait donc été prise de l'envoyer en en urgence, pour qu'il soit pris en charge à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, où il était régulièrement suivi », écrit ce 10 juillet 2020, le directeur de publication de .

« Je mesure parfaitement » l'ampleur de la tâche qui m'attend… »

« Je vais beaucoup mieux. Cela a pris plus de temps que prévu car, à la fin mai, les médecins m'ont diagnostiqué une arythmie, j'ai donc dû de nouveau être hospitalisé, repasser une multitude d'examens puis m'astreindre à un programme de réadaptation cardiaque. J'ai préféré m'assurer de recouvrer la plénitude de mes moyens avant de rentrer en Côte d'Ivoire. Car je mesure parfaitement » l'ampleur de la tâche qui m'attend… « 

LIRE AUSSI : Ouattara pourra-t-il se représenter à la présidentielle Ivoirienne ?

« C'est lorsqu'on a des problèmes de santé que l'on mesure l'importance de cette dernière. Depuis cette transplantation, tout allait pour le mieux, nous a-t-il expliqué lors de notre ultime rencontre. Je n'ai eu aucun souci. Mais j'étais vigilant, je faisais très attention à mon hygiène de vie, m'astreignais à des séances quotidiennes de sport et à des contrôles réguliers. »

« J'ai peu à peu relâché mes efforts »

« Mais à partir de 2017, entre mes responsabilités à la et les moments de tensions que nous avons rencontrés, comme les mutineries, les revendications des fonctionnaires ou l'effondrement des cours du é et du , j'ai peu à peu relâché mes efforts, j'ai commencé à oublier une séance de gym, puis deux… Je devais suivre un check- complet le 14 avril dernier, par exemple. Mais nous étions en pleine crise liée au , mobilisés jour et nuit pour la circonscrire. J'ai repoussé l'échéance, je me suis dit que nous n'étions pas à quelques semaines près. On ne m'y reprendra plus… »

LIRE AUSSI : Amadou Gon : dauphin Ouattara à la présidentielle d'octobre est décédé ce 8 juillet 2020

« Très franchement, je me suis avant tout concentré sur ma santé, tout en gérant à distance, quand je le pouvais, les sujets urgents ou importants avec le chef de l'État, [le ministre de la Défense] ou [le secrétaire général de la présidence]. Je suis tout à fait conscient des doutes ou des interrogations, somme toute logiques, que ma situation a pu engendrer. C'est à moi, désormais, de convaincre de ma capacité à mener notre projet à la victoire. »

« Viens nous voir rapidement, me lance-t-il sur le perron. Et j'espère que tu seras là pour l'investiture ! »

Lire l'intégralité de l'article de Marwane Ben Yahmed sur Jeune Afrique

Written by Véronique Fortes

BEPC 2020 : les épreuves orales dans la sérénité Zuénoula – Actualité ivoirienne 10/07/2020

BEPC 2020 : voici les échos des épreuves orales dans le Béré