Au Nigéria, la police a libéré mardi 1er décembre 2020, 6 femmes et 4 nouveaux-nés d'une « usine à bébés », dans l'Etat d'Ogun.
« Agissant sur renseignement, nos hommes sont intervenus dans cette maternité illégale et ont sauvé 10 personnes, 4 enfants et six femmes. Parmi elles, quatre étaient enceintes », a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police Abimbola Oyeyemi.
Les femmes ont expliqué à la police que la propriétaire de la maternité payait des hommes pour les mettre enceintes et vendait ensuite les nouveaux-nés.
Cette pratique criminelle est assez répandue dans ce pays de 200 millions d'habitants, mais chaque découverte de ce genre provoque la stupéfaction dans l'opinion publique.
LIRE AUSSI : COVID-19: La Tunisie signale 51 décès supplémentaires
Certaines de ces jeunes filles sont piégées avec des promesses d'emplois et se retrouvent enceintes, forcées d'accoucher d'enfants à « vendre« , dans la plupart des cas, à des couples désireux d'adopter un enfant.
La propriétaire de la maternité est en fuite, « nous intensifions nos efforts pour l'arrêter et la remettre à la justice », a ajouté le porte-parole.
LIRE AUSSI: COVID-19: Début des vaccinations le 5 janvier prochain en Belgique
Cette femme avait déjà été arrêtée en début d'année: « Elle avait été jugée pour traite des êtres humains, mais elle était en liberté sous caution et a recommencé ses activités », selon la police.
Deux autres suspects, dans la fille de la propriétaire, ont été arrêtés.