Les anciens ministres Alliot-Marie, Villepin et Barnier ne feront pas l'objet de poursuites judiciaires dans l'affaire du bombardement de Bouaké.
Le 6 novembre 2004, la position occupée par des militaires français engagés dans l'opération Licorne fut bombardée par deux avions d'attaque Su-25 appartenant aux forces gouvernementales ivoiriennes. L'attaque va coûter la vie à 10 personnes, dont 9 militaires français et un ressortissant américain. Les deux Su-25 en cause étaient pilotés par des mercenaires biélorusses et deux officiers ivoiriens.
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Les anciens ministres français, Michèle Alliot-Marie (Défense), Dominique de Villepin (Intérieur) et Michel Barnier (au quai d'Orsay) avaient été mis en cause dans l'affaire du bombardement du camp militaire français de Bouaké en Côte d'Ivoire en 2004 par les parents des victimes pour avoir laisser fuir les 15 mercenaires arrêtés.
Les 15 mercenaires arrêtés et relâchés
Peu après, le bombardement quinze mercenaires russes, bélarusses et ukrainiens avaient été arrêtés à Abidjan par l'armée française, mais relâchés quatre jours plus tard. Puis, le 16 novembre 2004, huit Bélarusses avaient été arrêtés au Togo, parmi lesquels deux pilotes des avions Sukhoï-25 qui avaient mené le bombardement. Gardés à la disposition des autorités françaises, ils avaient pourtant été libérés.
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Cette décision n'est pas susceptible de recours
La commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR), seule habilitée à juger les actes des ministres dans l'exercice de leurs fonctions, a décidé le 17 mai 2019, qu'il n'y avait pas lieu de saisir la commission d'instruction de la Cour. Cette décision n'est pas susceptible de recours.