Les manifestations en Côte d'Ivoire contre la cherté de la vie réprimées à Abidjan. GPS de Guillaume Soro dénonce les condamnations et exige la libération des acteurs de la société civile arrêtés.
Les manifestation pacifique en Côte d'Ivoire contre la cherté de la vie, organisée le 13 septembre 2024, a conduit à l'arrestation de plus de trente personnes à Abidjan. Le Cadre restreint de Générations et Peuples Solidaires (GPS) dénonce cette répression comme une atteinte aux libertés fondamentales.
La marche, initiée par la plateforme de la société civile Agir pour le Peuple (AGIP), visait à protester contre l'augmentation du coût de la vie. Tous les dirigeants de ce mouvement ont été arrêtés. Le 17 septembre 2024, seize personnes ont reçu des peines d'emprisonnement ferme de six mois.
GPS condamne ces actions et exige la libération immédiate des détenus. Le mouvement cite l'article 26 de la Constitution ivoirienne, qui stipule que « la société civile est une des composantes de l'expression de la démocratie ».
Une répression qui inquiète
Le Cadre restreint de GPS exprime son inquiétude face à ce qu'il qualifie de « recul démocratique » en Côte d'Ivoire. Selon le mouvement, cette répression vise à « étouffer les voix qui dénoncent l'impact désastreux des décisions gouvernementales sur les populations les plus vulnérables ».
GPS dénonce également la « criminalisation de la contestation sociale » et l'instrumentalisation de la justice par le régime en place. Le mouvement affirme que ces actions transforment « des citoyens en prisonniers de la société civile, alors même qu'ils ne font qu'exercer leurs droits constitutionnels ».
Appel à l'unité et à l'action
Face à cette situation, GPS appelle à une mobilisation nationale pour obtenir la libération des détenus. Le mouvement exhorte l'opposition et la société civile à unir leurs forces « pour faire front face aux tentatives d'intimidation et de manipulation du régime au pouvoir ».
GPS exprime sa solidarité envers les détenus et leurs familles, notamment Traoré Mamadou et Kando Soumahoro, qu'il considère comme « victimes d'une justice instrumentalisée et aux ordres ».
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Le mouvement demande au gouvernement de prendre des mesures immédiates pour résoudre les problèmes économiques du pays, plutôt que de recourir à la répression. GPS réaffirme son « engagement total auprès des populations ivoiriennes dans leur quête d'un meilleur bien-être ».
GPS appelle à un véritable dialogue social et au respect des droits fondamentaux des citoyens ivoiriens. Le mouvement met en garde contre les conséquences d'un « climat de terreur » qui, selon lui, « fragilise dangereusement notre société ».
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