L’avocat de Blé Goudé alerte sur les risques liés à la question de la nationalité en Côte d’Ivoire et propose une solution générationnelle.
Maître N’dry Claver établit un lien direct entre la disparition d’Houphouët-Boigny et l’émergence des tensions. « Depuis le décès du président Houphouët-Boigny, la question de la nationalité est devenue le virus qui gangrène le corps social en Côte d’Ivoire », observe-t-il.
L’avocat rappelle les conséquences dramatiques de cette question. « En septembre 2002, la guerre qui avait commencé avec son lot de morts a duré une dizaine d’années », souligne-t-il, établissant un parallèle avec la situation actuelle.
Un débat persistant
La déclaration de N’dry Claver intervient dans un contexte électoral tendu. « Cette affaire revient sur la scène politique. Apparemment, les acteurs de la crise n’en ont tiré aucune leçon », constate-t-il.
Cette analyse s’inscrit dans le contexte des débats sur l’article 55 de la Constitution, qui exige l’exclusivité de la nationalité ivoirienne pour les candidats à la présidence. Une disposition qui continue d’alimenter les tensions politiques.
Face à cette situation, l’avocat propose une approche nouvelle : « Je crois réellement qu’il n’y a pas d’autre solution possible : seule une Génération de Rupture va nous faire sortir de ce cauchemar qui hante et sacrifie les pauvres innocents ».
Il conclut son intervention par une note d’espoir : « Le Petit Reste changera ce pays ». Une formule qui appelle à transcender les clivages historiques pour construire une nouvelle dynamique sociale.
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