Affaire « nationalité » : Thiam répond au RHDP depuis Yopougon, « ceux qui me connaissent savent qui je suis »

À Yopougon, Tidjane Thiam évoque son parcours ivoirien et sa vision politique. Le président du PDCI répond aux critiques sur sa nationalité.

« Ceux qui ont été à l'école avec moi me connaissent. Ils savent que Thiam, c'est le travail. » Cette déclaration forte de Tidjane Thiam, prononcée le 15 février 2025 à la place Ficgayo de Yopougon, résonne comme une réponse aux interrogations sur son parcours. Le président du PDCI s'adressait à des milliers de partisans réunis pour l'écouter.

Face aux questions sur son ancrage national, l'ancien directeur général du Crédit Suisse a choisi la carte de la transparence : « Quoiqu'on dise de l'ivoirité des uns et des autres, moi j'ai fait ma terminale ici et les amis de promotion sont là. » Une manière de rappeler ses racines ivoiriennes et son attachement au pays.

Le retour aux sources

Le parcours de Tidjane Thiam, marqué par un « départ forcé » en 1999, prend aujourd'hui un nouveau tournant. « J'attendais le moment où mes amis et moi pouvions changer ce pays. Ce moment est venu et je suis devant vous », explique-t-il, évoquant sa vision d'une Côte d'Ivoire renouvelée.

La question électorale occupe une place centrale dans son discours. « Ils nous disent qu'ils ont bien gouverné, qu'ils sont sûrs de gagner un coup K.O. Alors pourquoi ont-ils peur de laisser les Ivoiriens en âge de voter s'inscrire sur les listes électorales ? », interroge-t-il, pointant les obstacles au processus démocratique.

Une vision pour l'avenir

Sur la stabilité politique du pays, le message est sans équivoque : « Voir et dire que ce chemin-là est le chemin de la stabilité, c'est de l'irresponsabilité. » Une position qui traduit sa volonté de changement et sa vision d'une transition générationnelle nécessaire.

Le rassemblement de Yopougon marque une étape significative dans le paysage politique ivoirien. La présence de représentants du PPA-CI, du MGC et du FPI témoigne d'une convergence des forces d'opposition autour d'une alternative politique pour 2025.

La mobilisation autour de Tidjane Thiam à Yopougon illustre l'émergence d'une nouvelle dynamique politique. Son message, centré sur l'expérience et le renouveau, pose les bases d'un projet qui se veut rassembleur pour la présidentielle de 2025.

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