Les avocats de l'État de Côte d'Ivoire ont réagi le vendredi 24 avril 2020 à la décision de la Cour africaine (CADHP) dans l'affaire Guillaume Soro.
Me Abdoulaye Ben Meité, l'un des membres du conseil de l'État ivoirien a qualifié, hier, d'incompréhensible cette décision de la Cadhp au cours d'une conférence de presse à la Maison de la presse au Plateau. Pour lui donc : «Cette décision est un coup d'épée dans l'eau.'' Dans cette veine, il a fait savoir que « son exécution relève d'une décision politique. Et qu'il appartient donc à l'État d'apprécier son exécution ».
Se voulant plus clair, il a déclaré : « Nous prenons acte de cette décision qui, ainsi que la Cour l'indique expressément, « pour lever toute ambiguïté… est de nature provisoire et ne préjuge en rien les conclusions que la Cour formulera sur sa compétence, la recevabilité et le fond de la requête introductive d'instance ».
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Développant son idée, Me Abdoulaye Ben Meité a expliqué que Guillaume Soro fait l'objet d'un mandat d'arrêt introduit par un juge d'instruction qui a d'ailleurs été dessaisi de l'affaire au profit du tribunal correctionnel d'Abidjan. C'est cette juridiction, à l'en croire, qui jugera, le 28 avril, ce dernier pour recel de détournement de biens publics. « Toute chose sur laquelle l'ordonnance entreprise par la Cour africaine reste évidemment sans aucune incidence », a-t-il clarifié….CLIQUEZ ICI POUR LIRE LA SUITE