La polémique autour du stade d’Ebimpé, en Côte d’Ivoire, est loin d’être terminée. Le chef de l’État, Alassane Ouattara, maintient la pression.
Après l’inondation de la pelouse du stade, à la suite de pluies diluviennes, le chef de l’État, Alassane Ouattara, a maintenu la pression sur le Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football (Cocan) et le ministère des Sports. Il souhaite que des travaux de réfection soient rapidement effectués sur la pelouse endommagée.
Cette structure, qui doit accueillir les principaux matchs de la CAN 2024, a montré ses défaillances lors de la rencontre amicale entre les Éléphants de Côte d’Ivoire et les Aigles du Mali, le 12 septembre. Celle-ci a dû être interrompue après quarante-cinq minutes de jeu, à la suite d’une pluie diluvienne de quinze minutes qui s’est abattue sur la ville.
Les critiques sont vives à l’égard des autorités ivoiriennes, qui sont accusées d’avoir dépensé des millions d’euros pour construire un stade qui ne serait pas aux normes. Le Cocan a annoncé qu’il allait réaliser une inspection du stade afin d’évaluer les dégâts.
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L’affaire est d’autant plus embarrassante pour les autorités ivoiriennes que la CAN 2024 est prévue pour débuter dans quatre mois. Il sera important pour elles de rassurer les supporters et les organisateurs de la compétition sur la capacité du stade d’Ebimpé à accueillir des matchs de haut niveau.
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Les conséquences de cette polémique pourraient être importantes pour la Côte d’Ivoire. En cas d’échec, l’image du pays pourrait être ternie et la confiance des investisseurs pourrait être ébranlée.