Pour Pascal Affi N'guessan, « le pouvoir pour le RDR doit être conjugué au passé ». Le président du Front populaire ivoirien (FPI, parti d'opposition) a fait cette déclaration, ce samedi 1er septembre 2018, alors qu'il recevait à son domicile abidjanais, une délégation venue d'Anyama conduite par René Andoh Kotchi.
L'ex-premier ministre de Laurent Gbagbo a remercié ses hôtes du jour : « Je voudrais vous remercier, vous qui êtes venus de la Sous-préfecture d'Anyama en si grand nombre et en qualité pour nous rendre cette visite familiale pour témoigner en compagnie d'Andoh Kotchi René, votre affection, vos sentiments de reconnaissance pour la nomination dont Andoh Kotchi René a été l'objet de la part du président du FPI ».
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Par ailleurs, il a commenté les derniers développements de l'actualité, notamment le divorce entre le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI d'Henri Konan Bédié) et le Rassemblement des républicains (RDR d'Alassane Ouattara).
« Le FPI n'aura plus en face de lui le RHDP. C'est-à-dire, PDCI plus RDR. Au contraire, c'est le RDR qui va avoir en face de lui, le FPI plus le PDCI. Comment pourront-ils tenir ? Comment pourront-ils espérer être encore au pouvoir en 2020 ? Le pouvoir pour eux doit être conjugué au passé », a-t-il ironisé.
« Le pouvoir pour le RDR doit être conjugué au passé »
Aussi, a-t-il réconforté ses militants en ces termes : « Il faut regarder les grandes tendances. Dans la situation actuelle, je peux même dire que le FPI est condamné à s'unir. L'unité va s'imposer à nous tous. Parce que c'est la volonté des Ivoiriens, l'aspiration des militants. Tout responsable politique du FPI qui se mettra en dehors de l'unité, sera abandonné par les militants », a-t-il conclu.
« ce qui se passe dans notre parti, ce ne sont que des épiphénomènes » (Affi)
Pascal Affi N'Guessan a indiqué qu'il sera dès lors difficile pour le RDR de rester au pouvoir en 2020, suite à la rupture l'alliance du RHDP par le PDCI. « Comment peuvent-ils encore espérer être au pouvoir après 2020 ? Le pouvoir pour le RDR doit être conjugué au passé. le pouvoir pour nous, c'est l'avenir, le futur immédiat. C'est pourquoi, je vous demande d'être confiants. C'est vrai que certains vont évoquer nous-mêmes notre propre situation, la situation du FPI pour manifester quelques inquiétudes. Mais je voudrais vous dire de ne pas être inquiets. Parce que ce qui se passe dans notre parti, ce ne sont que des épiphénomènes ».
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