La nouvelle posture d'Affi peut-elle être perçue comme le signe de réconciliation du FPI ?Restera-il fidèle à l'Opposition ?
Les derniers développements de la crise préélectorale, due à la volonté de M. Alassane Dramane Ouattara de violer la constitution ivoirienne en sollicitant un troisième mandat de tous les dangers, nous ont fait découvrir Pascal Affi N'guessan dans une posture nouvelle, qui rappelle bien celle du FPI des années de braise.
Elle rappelle bien également « le » Affi qu'on a connu au sortir de prison, et dont la tournée entreprise dans de nombreuses régions, a permis aux militants du FPI de sortir de la torpeur et de se départir de la peur instaurée à cette période par les militaires des FRCI et reprendre du poil de la bête.
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Combatif, déterminé, le verbe haut pendant le giga meeting du 10 octobre dernier et après, Affi N'guessan a impressionné plus d'un, avec la nouvelle orientation de son discours. Cette fois, Affi N'guessan a refusé d'accompagner le président sortant et le légitimer dans une parodie d'élection comme en 2015.
Il a également accepté cette fois-ci, de retirer son représentant de la Commission Electorale Indépendante (CEI) pour ne pas se faire complice de la forfaiture en perspective, contrairement à son refus de le faire en 2014-2015.
Tous ces actes posés, toutes les actions menées, tous les appels lancés par AFFI à l'effet de mener la lutte contre l'imposture, ont reçu l'assentiment de nombreux ivoiriens et surtout de nombreux militants du FPI des deux côtés.
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Cela doit conduire les militants du FPI à la réflexion. La guéguerre entre les deux franges du parti pendant près de dix ans, n'a rien apporté, tout au contraire, cela a même conduit à la perte du leadership de l'opposition aujourd'hui.
La nouvelle posture d'Affi N'guessan peut-elle être perçue comme le signe annonciateur d'une éventuelle retrouvaille souhaitée et espérée par de nombreux militants des deux côtés ?Affi N'guessan restera-il fidèle à la nouvelle posture adoptée qui lui vaut aujourd'hui encouragements et soutiens des militants du FPI de tout bord ?Il n'y a pas de raison de ne pas y croire.
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En effet, si le simulacre de procès de Jésus-Christ a été l'occasion pour Ponce-Pilate et le roi Hérode de se retrouver et de faire la paix, cette crise préélectorale doit permettre au FPI de transcender les divergences et refaire son unité. J'y crois !
