Allaitement maternel en Côte d’Ivoire : Des objectifs ambitieux pour une meilleure santé infantile

Le gouvernement ivoirien a traduit l’engagement de la Côte d’Ivoire à accroître le taux d’allaitement exclusif de 34% en 2021 à 72% d’ici 2025.

Lors d’une émission spéciale de la RTI le 2 août dernier, le Dr Koffi Ahoussi Attouo, médecin principal chargé d’études au Secrétariat Exécutif National du conseil national pour la nutrition l’alimentation et le développement de la petite enfance, et Mme Dialo Awa épouse Yao, sage-femme spécialiste en santé publique et présidente de l’Association des sages femmes ivoiriennes, ont souligné l’importance de l’allaitement maternel pour la santé des nourrissons et des mères.

Ces expertes ont rappelé les nombreux bienfaits de l’allaitement exclusif pendant les six premiers mois de la vie de l’enfant, tels que la protection contre les infections, la réduction du risque de maladies chroniques à l’âge adulte et le renforcement du lien mère-enfant.

C’était dans cadre de la Semaine mondiale de l’allaitement maternel qui a lieu chaque année durant la première semaine d’août.

« Le lait maternel est garanti à 100 %, ça développe l’intelligence de l’enfant pour la croissance aussi de l’enfant l’enfant est toujours en bonne santé donc le lait maternel est très important pour le développement de l’enfant » a déclaré Dr Koffi Ahoussi Attouo.

Pour Mme Dialo Awa épouse Yao, « l’allaitement maternel est une bonne chose dans la mesure où le lait maternel contient des éléments qui contribuent à préserver la santé du bébé voilà la bonne croissance du bébé c’est primordial de nourrir l’enfant au lait jusqu’à depuis la naissance jusqu’à 6 mois. »

Face à ces enjeux de santé publique, le ministre de la Santé, Pierre Dimba, a annoncé un objectif ambitieux : porter le taux d’allaitement exclusif de 34% en 2021 à 72% d’ici 2025. Cet engagement est inscrit dans le plan multisectoriel d’accélération de l’allaitement.

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« Nous avons fait le choix de la distribution exclusive des substituts du lait maternel dans le circuit pharmaceutique, afin de garantir leur bonne utilisation et la protection des enfants. Notre engagement d’accroître le taux d’allaitement exclusif de 34% en 2021 à 72% d’ici 2025 est traduit dans notre plan multisectoriel d’accélération de l’allaitement », a affirmé le ministre Pierre Dimba le 12 mars 2024.

Pour atteindre cet objectif, il est essentiel de lever les obstacles qui empêchent les mères d’allaiter exclusivement. Parmi ces obstacles, on peut citer le manque d’information, les pratiques alimentaires inappropriées, le retour précoce au travail et la pression sociale.

Notons que la Côte d’Ivoire a adopté le Code de Commercialisation des Substituts du Lait Maternel en 2013 par le décret n°2013-416 portant règlementation de la commercialisation des substituts du lait maternel, suivi de la prise d’arrêtés interministériels par les Ministères en Charge du Commerce, de la communication, de la Femme, la Famille et de l’Enfant.

Ce cadre réglementaire a permis de mettre en place le dispositif de suivi institutionnel multisectoriel, à savoir, le Comité National pour la Promotion, la Protection, le soutien à l’Allaitement maternel et au Développement de la Petite Enfance (CONAPE).

L’allaitement maternel est un acte d’amour et un investissement pour la santé future de nos enfants. En s’engageant à doubler le taux d’allaitement exclusif d’ici 2025, la Côte d’Ivoire montre sa volonté de promouvoir une meilleure santé pour tous. Il est maintenant temps pour chacun de nous de soutenir cette initiative et de contribuer à créer un environnement favorable à l’allaitement.

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Written by Christian Binaté

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