GreenN et Comium : des ex-employés dénoncent des manigances de magistrats

Une vente d’un montant de 590 millions de Francs CFA qui permettrait aux anciens employés de GreenN et Comium de recevoir leur solde tout comptable. Une vente qui tarde à se faire. Explications

A la suite de la décision inique du ministre des Ntics d’alors les sociétés Comium et GreenN CI ont été fermées.

Un premier acompte en juin 2017

Dans la foulée, le juge commissaire a nommé le cabinet Goodwill comme liquidateur. Charge pour ce dernier de vendre les actifs de GreenN CI et de procéder au paiement des droits de licenciement des ex-employés et aussi de payer tout ou partie des dettes de l’entreprise.

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Dans le même élan,  le juge commissaire en fonction, à ce moment, choisit l’entreprise MIR comme celle qui devait acheter tout le patrimoine de l’ex-société Greenn. C’est ainsi que courant juin de l’année dernière nous avons reçu un acompte qui à ce jour nous ne pouvons dire ce que cet acompte représente sur la totalité de nos droits de licenciement.

Après pratiquement une année en mode attente avec tout ce que cela comporte comme dissolution des familles, baisse drastique du niveau de vie sociale et et… nous restons en attente.

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Une offre de 590 millions de la banque BSIC

Courant mois de janvier 2018, la banque BSIC depuis effectue une offre d’un montant de  590 millions pour l’achat de notre ex direction technique.  Je précise au passage que nous avons pu recevoir le premier  paiement  l’année dernière suite à l’achat par MIR de notre ex siège de la direction générale sis sur le boulevard Latrille face à l’ENA pour officiellement 650 millions.  L’offre de cette banque qui s’élève à 590 millions FCFA permet de payer le solde de nos droits. Mais ni le juge commissaire, ni le président du tribunal ne veulent faire le nécessaire (Prise d’une  ordonnance) pour permettre au liquidateur d’effectuer cette vente en faveur de ladite banque.

« Juste saisir l’opportunité que la BSIC nous offre pour résoudre le problème de nos droits de licenciement non encore payés »

Pas de vente, pas de chèque

La société MIR a promis un chèque de moindre valeur que celui de la banque mais qui à ce jour n’a pas été remis (???).  Cette situation d’inactivité de notre appareil juridique nous empêche de recevoir notre dû et nous permettre de clore cette parenthèse professionnelle  et passer à  autre chose.  Aujourd’hui nous souhaitons avoir des soutiens pour mettre la pression sur le juge commissaire afin qu’il prenne cette ordonnance.

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Qui fait bloquer la vente ? Et dans quel but ?

Il se dit que le DG de l’entreprise MIR est assez introduit et a beaucoup de connexions. Notre souhait n’est pas de tenir des propos mensongers sur quiconque. Juste saisir l’opportunité que la BSIC nous offre pour résoudre le problème de nos droits de licenciement non encore payés.

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Alors puisse-je avoir votre adresse email pour l’envoi des documents en notre possession ? A votre question nous ne voyons qu’un deal. La vente de notre ancien siège a été faite officiellement à 650 millions. Ce montant qui du reste est très éloigné de la valeur réelle du bâtiment a été ainsi fixé pour faciliter sa revente à la hausse. On parle même de 1.2 milliard.  La différence peut ainsi être partagée entre les parties prenantes au deal. Ainsi si la vente du second bâtiment est autorisée en faveur de la  BSIC le modèle économique  du deal change.  Vu que la BSIC n’est pas partie prenante. Et ne va pas effectuer de revente. Elle utiliserait la bâtisse pour ses besoins.

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Written by YECLO.com

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