L'arrestation du journaliste ivoirien Moustapha Maïga au Niger soulève des questions sur le traitement des ressortissants en transit dans la région. »
L'interpellation de Moustapha Maïga au Niger révèle une situation préoccupante. Le journaliste ivoirien, en transit vers Gao, alerte sur son traitement au commissariat de Gaya via un appel à son confrère Hermann Aboa.
La police nigérienne justifie cette interpellation par la mention « journaliste » sur sa carte d'identité ivoirienne. Une situation qui interroge sur le traitement des professionnels des médias dans la région.
Procédures contestables
Les autorités nigériennes appliquent des mesures normalement réservées aux suspects. « Ils ont commencé par prendre mes empreintes digitales. Ils m'ont fait une photo avec un appareil photo avec les trucs de prisonniers », témoigne Maïga.
Le journaliste, qui ne se rendait pas au Niger pour des raisons professionnelles, subit une escalade de mesures restrictives. « Au fur et à mesure, la situation [s'aggrave] », relate-t-il dans son échange avec Hermann Aboa.
Cette interpellation soulève des questions sur la liberté de circulation. Maïga empruntait un itinéraire recommandé par les agences de voyage après l'annulation de vols intérieurs maliens.
La situation nécessite une attention particulière des autorités ivoiriennes. Le journaliste, qui se rendait aux obsèques de son père à Gao, se retrouve dans une position délicate sans motif apparent.
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