Une attaque meurtrière dans le nord du Bénin, près des frontières du Niger et du Burkina Faso, a coûté la vie à 28 militaires béninois, selon des sources locales.
Mercredi, 28 militaires béninois ont été tués lors d'une attaque menée par des présumés terroristes dans le nord du pays, à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso. Cet événement tragique s'est déroulé dans la zone connue sous le nom de « triple point », selon des médias africains et français.
Selon une source sécuritaire citée par Le Monde, les forces de sécurité poursuivent actuellement une opération de ratissage dans la région. « Pour le moment, quarante assaillants ont été neutralisés », a indiqué la même source.
Contexte sécuritaire tendu au nord du Bénin
Cette attaque illustre une nouvelle escalade de la menace terroriste dans le nord du Bénin, une région déjà marquée par des incursions fréquentes de groupes armés opérant depuis les pays voisins. En décembre dernier, trois soldats béninois avaient été tués et quatre blessés lors d'une attaque dans le nord-est du pays.
En juin, une autre attaque avait coûté la vie à sept soldats dans le parc national de la Pendjari, situé à la frontière burkinabé. Ces incidents s'inscrivent dans une dynamique inquiétante pour un pays historiquement épargné par les violences terroristes.
Une réponse militaire encore en cours
Pour le moment, les autorités béninoises n'ont pas encore commenté officiellement cette dernière attaque. Toutefois, la source sécuritaire citée par Le Monde a précisé que les forces armées poursuivent leurs efforts pour sécuriser la région et éliminer les menaces restantes.
Ces événements soulignent l'urgence d'une coordination renforcée entre les pays du Sahel et leurs voisins pour endiguer l'expansion des groupes armés dans la région. Le « triple point » reste une zone stratégique mais vulnérable, où les frontières poreuses facilitent les mouvements des assaillants.
Alors que le nord du Bénin fait face à une montée des violences, cette attaque meurtrière rappelle la nécessité pour les autorités de redoubler d'efforts en matière de sécurité. Une déclaration officielle pourrait permettre de mieux comprendre l'ampleur des défis sécuritaires auxquels le pays est confronté.
À LIRE AUSSI
- Laurent Gbagbo lance la tournée « Côcôcô » à Abidjan
- Procès du faux général Lebahy à Abidjan : Dans les coulisses de l'interrogatoire
- Deux cadres de Guillaume Soro condamnés à 02 ans de prison
- Huit zones minières ouvertes aux recherches en Côte d'Ivoire
- CAFOP 2025 : Dernière semaine pour les préinscriptions