Comme il l'avait promis, Henri Konan Bédié a rencontré les chefs Akouè et Nananfouè qu'il avait sollicité en 2010, pour soutenir la candidature d'Alassane Ouattara. Ce mercredi 6 mars 2019, à la salle des fêtes de la mairie de Yamoussoukro, Bédié a parlé à 300 chefs et notables de Yamoussoukro. « Il n'y a plus d'Allah Gnissan », a-t-il martelé, allusion faite au baptême par ces mêmes chefs, il y a 9 ans, de l'alors candidat Alassane Ouattara.
« Je suis venu chez moi en famille ici à Yamoussoukro, pour me recueillir sur la tombe de mon père, mon père spirituel et mon père politique, Nanan Félix Houphouët-Boigny », a déclaré Henri Konan Bédié qui avait à ses côtés l'ancien premier ministre Charle Konan Banny, cadre de Yamoussoukro.
« En ces temps difficiles que traversent le pays et le PDCI-RDA, il me fallait revenir aux sources, confier l'avenir de la Côte d'Ivoire à son fondateur et fondateur du PDCI-RDA. Je suis venu parler à mon père », a clarifié Bédié, dans une salle de têtes couronnées entièrement acquise à sa cause.
« Il n'y a plus d'Allah Gnissan », a-t-il lancé, soulevant des applaudissements et allusion faite au baptême d'Alassane Ouattara, par des chefs Akouè et Nananfouè, en 2010, à l'occasion du second tour de la présidentielle. Cette décision, selon lui est motivée par la trahison du Président Ouattara, qui n'aurait pas respecté son engagement, en vue d'une alternance en faveur du PDCI à la présidentielle de 2020. Nous y reviendrons.
Prince Beganssou
