En Côte d'Ivoire, à Nandalla, un village de Séguéla, une épidémie a déjà fait 16 morts. La majorité des victimes a entre zéro et cinq ans.
Le deuxième vice-président du Conseil régional, Koné Aboubacar Sidiki, avait informé les populations sur cette maladie non encore identifiée par les responsables sanitaires, à Nandalla lors de la remise, jeudi, de prises en charge scolaire à 289 élèves.
Selon les informations recueillies, les décès sont survenus suite à un état s'apparentant à un accès palustre, accompagnés d'une anémie sévère.
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Une équipe d'épidémiologistes est arrivée d'Abidjan pour tenter de contenir la situation, vu que les cas de décès se comptent au fil du temps depuis deux mois.
Le sous-préfet de Dualla, Doffou Jean Ferdinand, avec le soutien du personnel de santé, a organisé, vendredi, une séance de sensibilisation au cours de laquelle les populations ont reçu plusieurs directives au nombre desquelles le nettoyage des alentours des habitations, la fin de la défécation à l'air libre, la référence le plus tôt possible des cas de maladie au centre de santé le plus proche, surtout qu'il avait été constaté que les personnes décédées avaient fait de l'automédication durant un bon moment avant de se rendre tardivement à l'hôpital.
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L'an dernier, six membres d'une même famille avaient péri à Nandalla après avoir consommé de la semoule de maïs communément appelée ‘'kabato'' malencontreusement contaminée par des pesticides, rappelle-t-on.
