Côte d’Ivoire : Paulin Claude Danho, une autre vision pour le sport, exposée à la RTI

Paulin Claude Danho, ministre des Sports
Paulin Claude Danho, ministre des Sports

Le nouveau locataire du ministère des Sports, Paulin Claude Danho veut donner un nouveau souffle au sport ivoirien. Le maire d'Attécoubé nommé ministre, le mardi 10 juillet 2018, a exposé une autre vision du sport, sur le plateau de RTI Sports, le jeudi 9 août 2018. 

« Il promet de mettre fin aux vieilles pratiques et d'aider les athlètes les plus méritants. L'Oissu n'est pas mort, il est dynamique mais il doit changer de paradis comme tout le monde. Sa fonction est de permettre la fonction des sports en milieu scolaire et universitaire. Aujourd'hui ce qui manque dans le milieu scolaire et universitaire, ce sont les infrastructures ».

« Il faut faire en sorte qu'il y ait la réhabilitation de l'ensemble des infrastructures parce que c'est d'abord à l'école qu'on doit essayer d'influencer les réflexes sportifs. Ça c'est la première décision. L'Oissu a besoin d'être redynamisé en matière de ressources sinon les ressources humaines existent. Nous avons formé beaucoup de personnes et de personnalités à l'Institut national de la jeunesse et des sports (INJS). Les personnes existent il faut simplement mettre les infrastructures à la disposition de l'Oissu ».

« Ensuite mettre un peu plus de moyens pour que les directions régionales et départementales jouent leur rôle de détection et d'encadrement pour accompagner l'Oissu dans les animations sportives. A ce niveau, nous sommes en train de faire une réflexion globale pour que l'animation soit à tous les niveaux. L'Oissu a besoin d'être accompagné c'est pourquoi nous n'accepterons pas une réduction budgétaire au niveau de notre ministère ».

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« Il faut que l'argent public serve effectivement à la promotion des objectifs voulus par le gouvernement ce qui n'était pas peut être le cas mais nous allons le faire aujourd'hui pour que nous ayons un Oissu plus dynamique parce que derrière l'Oissu a une mission ! Pour nous qui avons connu cette discipline en milieu universitaire, cela a permis le brassage des ivoiriens. Beaucoup d'entre nous avons connu les villes de Côte d'Ivoire grâce à l'Oissu ; nous nous sommes fait beaucoup d'amis qui sont devenus nos amis à vie avec qui nous avons grandi ; beaucoup d'ivoiriens se sont faits grâce à l'Oissu ».

« C'est pour vous dire que cette vocation de l'Oissu à faire en sorte qu'il y ait le brassage fécond entre les enfants de Côte d'Ivoire. Nous allons réconcilier cette vocation à travers les compétitions sportives. Pour ce faire, il faut un accompagnement de moyen à l'Oissu avec un programme très clair. Parlant de financement, les fédérations ivoiriennes se plaignent de ne pas recevoir leur budget à temps pour accompagner les athlètes sportifs. Est-ce que vous avez un plan pour les aider Ma dernière rencontre était avec les présidents de fédérations sportives de Côte d'Ivoires. D'abord pour expliquer qu'une fédération ne doit pas être en attente d'une subvention pour fonctionner ».

« Une fédération se créée pour la promotion d'une discipline. Il y'a quelques fédérations qui se limitent à quelques clubs d'amis à Abidjan. Nous ne pourrons pas continuer à leur apporter du soutien de l'Etat de Côte d'Ivoire. Il s'agit de faire en sorte que l'activité pratiquée le soit sur l'ensemble du territoire national. »

Il faut identifier les athlètes de hauts niveaux à soutenir et à qui nous allons donner des bourses.

« Donc il y a un programme objectif avec le ministère et nous allons appliquer cela pour qu'on sorte des complaintes pour dire qu'on attend l'argent. Il faut qu'on sorte de l'amateurisme qui est d'aller voir le ministère pour dire qu'on a besoin de visa pour aller à une telle compétition. Nous allons avoir des objectifs en début d'année ».

« Il faut identifier les athlètes de hauts niveaux à soutenir et à qui nous allons donner des bourses. Il faut que les athlètes de hauts niveaux qui font la fierté de leur pays soient soutenus et encadrés. Nous devons sortir de cette imprévision et avoir plus de planification et de prévision. Nous sommes prêts à les accompagner parce que les ressources existent mais elles doivent être utilisées avec efficacité. Si ça doit servir à financer les déplacements des uns et des autres ou à faire fonctionner une fédération ça sera compliqué ».

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« Notre rôle c'est de faire en sorte que les fédérations disposent de ressources additionnelles. Quel est votre mot de fin ? Je voudrais vous dire merci pour cette opportunité que vous me donnez de parler de la vision du président qui veut faire du sport un des piliers de l'émergence, un facteur de réconciliation, de rassemblement des Ivoiriens. C'est pourquoi la puissance publique a décidé de mettre beaucoup d'argent dans les infrastructures, d'organiser la table des inventaires et de faire en sorte que sur toute l'étendue du territoire national la partie du sport rentre dans le vécu quotidien des Ivoiriens ».

« Nous voulons dire à l'ensemble des sportifs que nous sommes là pour porter notre modeste contribution à la réussite de toutes les fédérations pour que le sport nous rassemble, canalise nos passions et d'avoir un sursaut national ».

Karina Fofana

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