Côte d’Ivoire concours de police : Quand l’État institue « un racket » officiel de 2 000 FCFA sur les candidats

Les inscriptions au ont commencé le 14 mai 2018, pour prendre fin le 29 juin 2018. Les frais d ‘inscriptions sont diversement appréciés car les techniques n' ont pas de traces sur le reçu de paiement. Côte d'Ivoire racket concours de police.

En Côte d'Ivoire, les frais d'inscription au concours des sous-officiers de police, au titre de l'année 2017-2018 est fixé à 15 000 FCFA. En détail, les frais sont répartis comme suit : 14 000 FCFA, pour les frais d'inscription et 1 000 FCFA pour les frais techniques. Seulement voilà, depuis de longues années, alors que chaque année, ce sont des milliers de candidats qui s'inscrivent à ce concours, les organisateurs du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité ne délivrent qu'un reçu où on lit 14 000 FCFA et non 15 000 FCFA. Où passent les 1 000 FCFA ? Pourquoi aucun reçu n'est délivré concernant ce « faux frais » ?

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Mais le racket ne s'arrête pas là. Après l'étape des dossiers, les candidats sont appelés à débourser une somme de 41 000 FCFA, représentant des frais de visite médicale (40 000 FCFA) et des frais techniques (1 000 FCFA). Et ici encore, même montant, même pratique : le reçu ne porte que sur les 40 000 FCFA. Les 1 000 FCFA ne sont attestés par aucun justificatif. Où va cet argent ? Qui l'encaisse ? Qui le gère ? Pourquoi ne délivre-t-on pas de reçu ? Personne ne sait.

Côte d'Ivoire racket concours de police

Les frais officiels sont fixés à 14 000 mais dans les faits, les candidats payent deux fois 1 000 FCFA supplémentaires
Les frais officiels sont fixés à 14 000 mais dans les faits, les candidats payent deux fois 1 000 FCFA supplémentaires

En somme, 2 000 FCFA sont pris à des milliers de candidats à l'entrée à l'Ecole nationale de police d'Abidjan, chaque année, sans justificatifs. Le racket que les autorités disent vouloir combattre, sur les routes, commencerait-il en réalité, sur les futurs policiers eux-mêmes, et n'est-il pas institué par les autorités elles-mêmes ?

Selon certaines indiscrétions, ces 2 X 1 000 FCFA sont appelés « droit de consigne obligatoire » ou « droit de barbe non remboursable ». Une vraie honte qui est sue et couverte par les autorités. Les Ivoiriens ont besoin d'explication.

Salifou Ouattara

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Written by Salifou Ouattara

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