Le FPI traverse une nouvelle crise interne après le congrès de Yamoussoukro. Les partisans d'Issiaka Sangaré rejettent l'élection d'Affi N'guessan.
Issiaka Sangaré refuse les résultats du cinquième congrès ordinaire du FPI. Le responsable politique s'exprimait mardi 12 novembre 2024 à Abidjan-Cocody. La réunion de Yamoussoukro des 8 et 9 novembre présente des irrégularités selon lui.
Les points de discorde
Le congrès devait organiser quatre activités principales. L'élection de la présidente des femmes et du président de la jeunesse figuraient au programme. La désignation du candidat à la présidentielle de 2025 complétait l'ordre du jour. Les démissions de deux vice-présidents ont perturbé le déroulement des travaux.
Les démissionnaires occupaient des postes stratégiques. Koulibaly Seydou gérait le protocole et l'organisation des manifestations. Akpa Landry supervisait les statuts et le règlement intérieur. Le limogeage du vice-président Dagbo Godé a suivi ces départs.
Les actions annoncées
Le groupe « démocratie et valeurs » prépare des recours. « Nous utiliserons les moyens judiciaires et politiques », affirme Sangaré. Les contestataires ne reconnaissent pas Affi N'guessan comme président. Ils rejettent sa candidature pour 2025.
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La rupture avec le RHDP alimente les tensions. Le partenariat signé le 2 mai 2023 prenait fin sur décision d'Affi N'guessan. Cette décision divise les membres du parti. Les opposants souhaitent « un FPI qui renoue avec ses valeurs ».
Le parti fondé par Laurent Gbagbo connaît des divisions répétées. Les désaccords portent sur la stratégie politique. Les alliances électorales divisent les militants. La présidentielle de 2025 cristallise les tensions.
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