Ahouzi Achi Jules, vice-président du PDCI, a rejeté fermement ce 28 mars 2025 les propos de Yapo Valérie et réaffirme son soutien à Tidjane Thiam face aux tentatives de déstabilisation.
« Je milite pour la cohésion au sein de notre grand parti ». Ces mots d'Ahouzi Achi Jules résonnent comme une fin de non-recevoir aux allégations de Dame Yapo Valérie. Dans un communiqué publié le 28 mars 2025, le vice-président du PDCI-RDA rejette catégoriquement les propos tenus par cette dernière devant le juge des référés, où elle l'a proposé comme administrateur provisoire du parti. « Je tiens à exprimer mon étonnement et je me réserve le droit de taire un démenti formel », affirme-t-il face à ce qu'il considère comme une tentative d'instrumentalisation.
Cette proposition inattendue s'inscrivait dans une procédure plus large, où Dame Yapo Valérie contestait son exclusion temporaire du parti. Selon le communiqué, elle demandait également « la suspension de tous les organes du parti et la qualité de Président de M. Tidjane Thiam », une requête que le vice-président perçoit comme une manœuvre de déstabilisation du PDCI-RDA.
Un historique de tensions non résolu
Le vice-président évoque des antécédents avec Dame Yapo Valérie, remontant à l'époque où il présidait le Conseil de discipline du parti. « J'ai eu à convoquer Dame Yapo Valérie pour l'entendre, alors qu'elle s'opposait à la nomination de M. Yapo Calixte en qualité de haut représentant du PDCI-RDA dans le District des Lagunes, elle ne s'était pas présentée », rappelle-t-il dans son communiqué.
Cette relation tendue s'est poursuivie récemment lorsqu'il a appris les actions judiciaires engagées par Dame Yapo Valérie. « Je l'ai appelée, par deux fois, pour lui demander de venir me voir, Dame Yapo Valérie a décliné mon invitation », précise Ahouzi Achi Jules. Ce refus de dialogue contraste avec la proposition ultérieure de le nommer administrateur provisoire, ce qui renforce son sentiment d'être utilisé dans une stratégie qu'il désapprouve.
Ces révélations présentent les tensions internes qui traversent le PDCI-RDA, parti historique du paysage politique ivoirien. Sous la direction de Tidjane Thiam, élu en décembre 2023, le parti tente de se restructurer, un processus visiblement contesté par certains membres comme Dame Yapo Valérie, qui cherchent à remettre en question la légitimité de la direction actuelle.
Une défense de l'intégrité institutionnelle
Ahouzi Achi Jules perçoit cette utilisation de son nom comme une atteinte à sa réputation. « Ce projet dont elle seule maîtrise les contours est de nature à ternir mon honorabilité et mon engagement sans faille au service du PDCI-RDA, depuis mon jeune âge », déplore-t-il. Il adresse également un rappel direct à l'intéressée sur le respect des procédures statutaires du parti.
« Je voudrais rappeler à Dame Yapo Valérie qu'elle n'est pas fondée à se substituer aux organes de décisions pour demander la suspension du président élu selon les règles prescrites par nos textes », souligne fermement le vice-président. Sa position est claire : « Qu'elle ne daigne pas m'associer à son projet de déstabilisation du PDCI-RDA. »
Le vice-président et vice-doyen du parti ne compte pas en rester là. « Après cette déclaration, je vais instruire mon Avocat à l'effet de faire une requête de contestation des propos de Dame Yapo Valérie », annonce-t-il, manifestant sa volonté de défendre son intégrité et celle du parti par les voies légales.
Au-delà du démenti personnel, Ahouzi Achi Jules réaffirme son attachement au PDCI-RDA et à sa direction actuelle. « Je suis PDCI convaincu, je reste PDCI convaincu », déclare-t-il avant d'appeler « tous les militants à soutenir le Président Tidjane Thiam ». Cette déclaration de loyauté intervient à un moment où le parti cherche à renforcer sa position dans le paysage politique ivoirien.
Cette affaire révèle les défis internes auxquels fait face la direction du PDCI-RDA, confrontée à des contestations qui prennent désormais un tournant judiciaire. La réaction rapide et ferme d'Ahouzi Achi Jules témoigne de l'importance accordée à la préservation de l'unité du parti face à ces tentatives de division.
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