Plusieurs personnalités pro-Gbagbo, sont mortes de façon brutale, pour certaines de façon mystérieuse, depuis la fin de la crise postélectorale (avril 2011), en Côte d'Ivoire. Qui sont ces personnes ? Quand sont-elles décédées ? Dans quelles conditions ? Ivoire Soir Numérique n°002 du mardi 23 octobre 2018 revient sur ces histoires.
Au commencement était Maguy le Tocard. Ce milicien pro-Gbagbo qui a été contraint à la reddition, suite à la défaite militaire et à l'arrestation de Laurent Gbagbo, était apparu aux côtés d'importants chefs des ex-Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), avant d'être annoncé pour mort. Nous sommes le dimanche 3 juillet 2011.
De lui, le témoin P441 de la Cour pénale internationale (CPI), a dit plus tard, qu'il lui aurait confié à peu près ceci : « Vous me connaissez ? Je m'appelle Maguy le tocard. Je n'ai pas peur de quelqu'un. C'est moi l'auteur de l'assassinat de l'imam de la mosquée de Port-Bouêt 2 ». Maguy le Tocard dont on ne sait pas grand'chose ni du vrai nom, ni de son parcours a été déclaré mort d'une crise cardiaque, à Yopougon. La série noire ne devrait plus d'arrêter.
Raymond Gnan
C'est une mort brutale qui a sans doute été oubliée, mais dans le tableau sombre des morts brutales, dans le camp des ex-personnalités partisanes de Laurent Gbagbo, il faut compter Raymond Gnan. Exilé à Lomé, après la chute de l'ancien couple présidentiel, Raymond Gnan, alors maire de Facobly est décédé, le 06 décembre 2011, dans la capitale togolaise. Qu'est-ce qui l'a tué ? Eh bien…