Les décès liés au VIH/SIDA en Côte d'Ivoire connaissent une baisse significative. Le ministre de la Santé, Pierre N'gou Dimba, révèle une réduction de 71% lors d'un événement à l'ONU.
Les décès liés au VIH/SIDA en Côte d'Ivoire chutent de 71%. Cette annonce a été faite par le ministre de la Santé, Pierre N'gou Dimba, lors d'un événement parallèle à la 79e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, le 24 septembre 2024.
La Côte d'Ivoire a mis en place une stratégie efficace de lutte contre le VIH/SIDA. Cette approche a permis de réduire de 60% le nombre de nouvelles infections. Le pays se positionne ainsi parmi les 10 nations d'Afrique de l'Ouest et du Centre avec les plus fortes baisses.
Le pays a amorcé sa transition épidémiologique depuis 2018. Le contrôle de l'épidémie de l'infection à VIH s'est renforcé. La Côte d'Ivoire est devenue le premier pays de la région, parmi ceux ayant les épidémies les plus importantes, à connaître une forte baisse des nouvelles infections.
Engagement international
Le ministre Pierre N'gou Dimba a souligné l'engagement de la Côte d'Ivoire dans le « multilatéralisme revitalisé ». Le pays a participé aux 6e et 7e reconstitutions des ressources du Fonds Mondial en 2019 et 2022.
La Côte d'Ivoire a apporté une contribution volontaire de 515 837 euros au budget de l'ONUSIDA. Cette somme représente environ 338 367 258 F CFA. Le gouvernement s'engage à soutenir les initiatives visant à mobiliser les États et les ressources nécessaires pour mettre fin au SIDA.
Le ministre a présenté une nouvelle approche intégrée. Elle comprend des modes de financement domestique innovants. Cette stratégie s'appuie sur le partenariat public-privé. Elle prévoit la redynamisation du Fonds national de lutte contre le SIDA. La revitalisation des fonds de solidarité dans les entreprises pour les maladies chroniques fait partie de cette approche.
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Les progrès réalisés résultent d'une collaboration entre le gouvernement ivoirien et ses partenaires. Le PEPFAR a investi près de deux milliards de dollars depuis 2004. Le Fonds Mondial a contribué à hauteur d'environ un milliard de dollars depuis 2003. Les agences des Nations Unies (OMS, ONUSIDA, UNICEF, UNFPA) ont apporté leur expertise. Des pays comme la France et l'Allemagne ont soutenu la réponse nationale.
Le ministre Pierre N'gou Dimba a appelé à une mobilisation globale. L'objectif est d'atteindre les cibles fixées pour 2030. Il a souligné l'importance d'un engagement collectif. Cet appel s'adresse aux pays développés, aux pays en voie de développement, aux donateurs, aux fondations philanthropiques et aux organisations de la société civile.
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