Déclaration de patrimoine : 37 personnalités sur 100 refusent de se soumettre à la loi

La Haute autorité pour la bonne gouvernance est impuissante face aux rebelles
La Haute autorité pour la bonne gouvernance est impuissante face aux rebelles

Déclaration de patrimoine : 36 personnalités sur 100 refusent de se soumettre à la loi. La révélation a été faite par la Haute autorité pour la bonne gouvernance, qui privilégie jusque-là, la sensibilisation contre les « rebelles ».

Après Daoukro, où il a été lancé la deuxième phase de la campagne de sensibilisation de l'administration publique et des populations des régions de l'Iffou, du N'Zi et du Moronou, cap a été mis sur la capitale politique, Yamoussoukro. Là, ce sont le corps préfectoral, les directeurs régionaux et chefs de service et les populations de la région du Bélier et du District autonome de Yamoussoukro qui ont été instruits sur les mécanismes de la Bonne gouvernance.

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Jeudi 26 et vendredi 27 avril derniers, les questions de la lutte contre la ont été débattues dans un langage franc avec les envoyés du président N'Golo Coulibaly, patron de la Haute autorité pour la bonne gouvernance. En son nom donc, Francine Aka-Anghui, membre du conseil de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (), a donné le sens de cette rencontre.

« passée la date butoir du 30 juin 2018, ceux-ci tomberont sous le coup de la loi avec des peines allant des amendes à l'emprisonnement »

« Il s'agit de présenter aux autorités locales et aux populations le dispositif actuel de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Car l'objectif final est de parvenir à la mise en place d'une coalition nationale de lutte contre ce fléau. Cette rencontre nous donne l'occasion de partager avec vous, d'une part, la situation actuelle de la gouvernance et de la corruption en Côte d'Ivoire, et d'autre part, la Bonne Gouvernance dans sa mission de prévention et de lutte contre ce fléau », a-t-elle indiqué appelant les administrateurs et populations à s'approprier désormais certaines vertus telles que « la transparence, la responsabilité ».

Avant les échanges, Jacques Troie Achiahou, directeur de la sensibilisation et de l'éducation, a présenté la situation de la corruption en Côte d'Ivoire. Pour lui, les conséquences de la corruption font fuir les investisseurs, les décourage d'où la perte d'emplois pour les jeunes.

Déclaration de patrimoine : 36 « rebelles » sur 100

Aussi a-t-il indiqué que la Haute autorité pour la bonne gouvernance n'a pas pour mission d'emprisonner mais de constater et de mettre tout contrevenant à la disposition de la justice. Se penchant sur la déclaration des biens par les élus, ministres, et autres administrateurs publics, Jacques Troie a fait savoir que ce sont à ce jour 63.28% des personnalités (soit plus de 36% de « rebelles » à la loi) concernées qui ont déclaré leurs biens.

C'est pourquoi, face aux élus et administrateurs, il a encouragé ceux-ci à le faire. Car a-t-il dit : « passée la date butoir du 30 juin 2018, ceux-ci tomberont sous le coup de la loi avec des peines allant des amendes à l'emprisonnement ».

Aussi, il a fait savoir que selon une étude menée auprès des populations, il a été révélé que le corps des Magistrats est le plus corrompu. Viennent en seconde place les policiers. Ayant dépeint ainsi la situation ivoirienne, il a indiqué que désormais il sera enseigné dans les établissements scolaires « la lutte contre la corruption », pour une lutte efficace contre ce fléau.

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