Devoir de mémoire. Lors de la campagne électorale de 2010, Hamed Bakayoko était sur le plateau d’Africa 24 avec Kouassi Houssou, alors DG de l’économie. Voici ce qu’il disait à cette époque.
Il y a eu un putsch ici en 1999, Laurent Gbagbo était à Libreville, il est arrivé à Yopougon, il a déclaré qu’il y a des coups d’Etat qui sont salutaires et qui font avancer la démocratie. Si ce n’était pas ce coup d’Etat, votre parti minoritaire de Gbagbo et de vous ne seriez jamais au pouvoir.
Vous êtes au pouvoir, parce qu’il y a eu cette fissure dans la société ivoirienne. En Afrique, Gbagbo est le premier candidat sortant après 10 ans de pouvoir à avoir 40% au premier tour, sur une majorité de 60% pour les alliés de l’opposition. Cela veut dire qu’il n’est pas majoritaire. Vous savez comment vous avez manipuler le Gl Gueï pour être seul candidat. Est-ce de la démocratie cela ? On retire le président Bédié, on retire le président Ouattara, vous êtes seul candidat contre Gueï.
Il déclare qu’il est victorieux, vous sortez de la rue vous faites un putsch électoral et vous êtes assis. Vous n’avez aucune légitimité. Des femmes violées qui ont souffert dans leur chair,Madame Gbagbo a dit droit dans les yeux « C’est leur propre faute ». On ne construit pas un pays par la haine, on ne gouverne pas par la haine.
Retranscrits par Prince Beganssou
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