En Côte d’Ivoire, le gouvernement a annoncé, le mardi 14 novembre 2023, des mesures préventives contre le diabète et d’autres maladies non transmissibles.
Ces initiatives visent à prévenir les conséquences graves de ces maladies sur la qualité de vie des patients.
Parmi les mesures annoncées, on retrouve la surveillance du poids et les conseils diététiques. Ces mesures sont essentielles pour prévenir le diabète de type 2, qui est la forme la plus courante de cette maladie. En effet, l’obésité et le surpoids sont des facteurs de risque importants du diabète de type 2.
En complément de la surveillance du poids et des conseils diététiques, des examens cliniques réguliers, tels que ceux des pieds et du fond d’œil, ainsi que la gestion des facteurs de risque (la perte de poids si nécessaire, l’activité physique, l’arrêt du tabac), la connaissance des médicaments prescrits, de l’insuline et de l’hypoglycémie, contribueront également à prévenir le diabète.
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Le gouvernement ivoirien a également annoncé qu’il continuera à subventionner certains traitements médicamenteux pour les maladies chroniques. Cette mesure permettra de rendre les soins plus abordables pour les personnes souffrant de diabète.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également encouragé les pays à collaborer avec les organisations commerciales, en particulier celles opérant dans l’industrie de l’alimentation et des boissons, pour aider les consommateurs à prendre des décisions éclairées concernant leur alimentation.
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Les ONG ont également soulevé des difficultés qui pourraient entraver l’amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec le diabète. Parmi ces difficultés, on retrouve le coût de l’insuline, du matériel d’auto-surveillance, du bilan des complications, des soins des pieds et de la consultation diététique.
La 26e édition nationale de la Journée mondiale du diabète 2023, placée sous le thème « Accès aux soins du diabète », a permis de rappeler que le diabète constitue un problème majeur de santé publique en Côte d’Ivoire. Selon l’enquête PREVADIA de 2017, le nombre de cas diabétiques est estimé à plus de 6,2%, avec une tendance à la hausse.
La prolifération de cette maladie est attribuée à l’obésité, à la malnutrition et au manque d’intérêt pour les activités physiques.