Face aux tensions préélectorales, le PDCI-RDA, par la voix de Simon Doho, exhorte le président Ouattara à engager un dialogue inclusif pour garantir des élections apaisées en 2025.
La Côte d'Ivoire se prépare à une nouvelle échéance présidentielle en octobre 2025. Toutefois, des inquiétudes croissantes entourent le processus électoral, notamment sur la réforme de la Commission Électorale Indépendante (CEI) et la révision de la liste électorale. Pour prévenir une nouvelle crise sociopolitique, le président du groupe parlementaire PDCI-RDA, Simon Doho, a lancé un appel solennel au président Alassane Ouattara pour engager un dialogue politique inclusif.
Dans une déclaration faite au siège du PDCI-RDA à Abidjan Cocody, Simon Doho a mis en garde contre les risques de tensions et a plaidé pour des réformes profondes des institutions électorales, accusées de manquer de neutralité.
Un appel urgent pour des réformes électorales
Simon Doho a insisté sur l'urgence de réformer la CEI et le Conseil Constitutionnel, soutenu par une majorité de citoyens comme partisans. Selon des données citées par le député, plus de 60 % des Ivoiriens n'accordent pas leur confiance à ces organes. « Il est impératif d'agir pour garantir une élection présidentielle transparente et paisible dans un climat apaisé », a-t-il déclaré, rappelant les douloureuses crises passées.
Le groupe parlementaire a également souligné l'importance de sécuriser le processus électoral, notamment en voyant la liste électorale et en définissant clairement les mécanismes de financement des campagnes.
Un dialogue inclusif pour prévenir la crise
Le PDCI-RDA préconise un dialogue national impliquant toutes les forces politiques et sociales. Selon Simon Doho, ce cadre inclusif doit aborder les questions clés comme la sécurisation du scrutin, la révision de la liste électorale et les conditions de participation des candidats.
Le groupe appelle également à une implication active des partenaires internationaux, notamment l'ONU et l'Union Européenne, pour garantir la transparence du processus électoral et fournir un soutien technique et financier.
Simon Doho a rappelé la responsabilité qui incombe au président Alassane Ouattara : « Il a la responsabilité de la construction et de la préservation de la paix dans notre pays. Il est urgent d'engager le dialogue politique fraternel attendu par toute la Nation et nos partenaires. »
Face aux tensions persistantes, cet appel à l'unité et à l'action collective est perçu comme un signal fort pour prévenir une nouvelle crise et garantir des élections apaisées en 2025.
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