Le dimanche 19 janvier 2025 dernier s’est déroulé, sur l’ensemble du territoire, l’élection des présidents des jeunes des quartiers qui précède celle des Présidents communaux.
À l’issue de cette journée, plusieurs voix de candidats s’élèvent pour dénoncer une ‘’fraude massive’’ et le non respect des règles en la matière.
Yopougon, quartier Camp militaire. Le candidat Roch Yomi, dans une note adressée au responsable en charge des élections à la Fédération Nationale des Unions de Jeunesse de Côte d’Ivoire (FENUJECI) relate avec amertume et désolation « les irrégularités et pratiques frauduleuses » constatées lors de l’élection dans ce quartier.
Selon le candidat Roch « plusieurs électeurs ont été illégalement ou injustement omis de la liste électorale », confie t’il. Un autre fait qui accentue ces soupçons de fraudes est là différence des voix entre le premier dépouillement au sein de l’école Siporex 7 et le deuxième dépouillement au sein de la mairie de Yopougon. «Le premier résultat indiquait que le candidat Iritié Armand avait obtenu 67 voix contre 66 voix pour Yomi Jean-Roch et 54 voix pour Niampo Adam’s et le deuxième décompte pour le même vote indique que Iritié Armand a obtenu 71 voix contre 63 voix pour Yomi Jean-Roch et 52 pour Niampo Adam’s », a-t-il relaté avec étonnement et dégoût.
Même son de cloche pour les candidats Dosso Mahama et Kouassi Alexis de la même commune. Ils demandent purement et simplement « l’annulation des élections des présidents de quartiers à Yopougon » dans un courrier adressé au Conseil National des Droits de l’Homme.
Ils avancent comme preuve « une liste de candidats n’ayant pas déposés de dossiers de candidature comme le stipule les textes, l’exclusion de certains candidats, le bourrage des urnes et surtout l’organisation des élections sans l’implication des ministères de la Jeunesse et de l’intérieur structures de tutelles pour en assurer la crédibilité du processus », dénoncent-ils.
Joint par téléphone pour plus d’éclairage sur ces ‘’ allégations ‘’ d’une certaine gravité, les responsables en charge des élections au sein de la Fédération Nationale des Unions de Jeunesse de Côte d’Ivoire n’ont pas souhaités se prononcer sur cette affaire.
Mais une source interne qui a requis l’anonymat indique que « ces élections quoiqu’elles soient communales ont un relent politique et les requêtes des plaignants bien que fondées ont peu de chances d’aboutir », nous a-t-il confié.
Il faut rappeler que l’élection des Présidents de jeunesse communale et de quartiers se tient tous les trois ans.
Ils ont pour rôle de Promouvoir la paix et la cohésion sociale, encadrer la jeunesse des communes de côte d’ivoire, initier les activités de réjouissance et aider à l’insertion socioprofessionnelle.
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