Festivités de fin d’année en Côte d’Ivoire: ces fêtes traditionnelles oubliées

Festivités de fin d’année en Côte d'Ivoire
Festivités de fin d’année en Côte d'Ivoire

en Côte d'Ivoire. Célébrées en grande pompe par les populations ivoiriennes, la Noël et la Saint-Sylvestre ne sont pas les seules célébrations marquant le nouvel an en Côte d'Ivoire. L'Abissa, les fêtes des ignames et le , sont aussi des festivités qui commémorent la nouvelle année en terre d'Eburnie.  

Décembre nous plonge à plain-pied dans les festivités de fin d'année. Chacun s'attele à préparer au mieux ces moments de convivialité en famille ou entre amis. A l'évocation des fêtes de fin d'année en Côte d'Ivoire, l'on pense tout de suite à Noël et au réveillon de la Saint-Sylvestre. Alors qu'il existe des célébrations traditionnelles célébrées par les populations ivoiriennes. Oubliées au détriment des fêtes dites occidentalisées, ces commémorations marquent également l'aube d'une année et l'arrivée d'une nouvelle.

Festivités de fin d'année en Côte d'Ivoire

En outre de Noël et de la Saint-Sylvestre, les festivités de fin d'année en Côte d'Ivoire sont aussi marquées par la célébration de fêtes traditionnelles comme l'Abissa, les fêtes des ignames et le Dipri.

Festivités de fin d'année en Côte d'Ivoire : Abissa

L'Abissa est une fête traditionnelle du peuple N'Zima. Elle est célébrée tous les ans dans le mois d'octobre et marque la fin d'année du calendrier de ce peuple. C'est l'une des fêtes traditionnelles ivoiriennes les plus médiatisées. Devenue très populaire, l'Abissa est l'identité culturelle des N'Zima, peuple vivant essentiellement à l'Est d'Abidjan. Cette célébration réunit les fils et filles N'Zima autour de leur chef pour des bilans, des actions de grâces aux ancêtres, des doléances, et des projections pour l'année qui vient. Durant plusieurs jours, des spectacles mettant en exergue la culture et la créativité locales sont offerts par les autochtones.

La Fête des ignames

La est célébrée par la quasi-totalité des peuples Akan en Côte d'Ivoire. Cette célébration annuelle marque la fin d'année du calendrier de ces derniers. Elle change de dénomination d'un peuple à un autre, mais conserve les mêmes rituels. Par exemple, chez les Abbeys, le sens de cette célébration remonte au fait que l'igname aurait sauvé ce peuple d'une famine. Chez les Agnis et les Baoulés, cette fête marque les nouvelles récoltes d'ignames. C'est lors des festivités que le chef donne sa bénédiction quant à la consommer des tubercules nouvellement récoltés. Au royaume de l'Indénié, elle est plutôt liée à la sortie annuelle du roi.

Les fêtes des ignames sont célébrées à des dates différentes selon les régions. Mais se tiennent généralement entre novembre et décembre de chaque année.

Le Dipri

Le Dipri est aussi l'une des festivités de fin d'année en Côte d'Ivoire. Il marque le premier jour de l'an dans le calendrier du peuple Abidji. En effet, l'origine de cette célébration remonte à l'époque de l'exode de cette communauté depuis le Ghana. Selon la légende, après une guerre de succession, le chef de la délégation, Nanan N'goh aurai sacrifié son unique fils Yao en guise d'offrande aux génies du fleuve Comoé pour permettre la traversée du peule. C'est donc ce sacrifice qui est commémoré tous les ans par les Abidjis.

Durant la célébration, des démonstrations et rituels sont faits par les membres initiés de cette communauté.

Written by Sandrine Kouadjo

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