Le tribunal de Tiassalé examine une affaire de faux documents administratifs impliquant trois personnes accusées d'avoir utilisé frauduleusement une carte d'identité.
Une affaire de faux documents administratifs secoue la ville de Tiassalé. Le mercredi 6 novembre, la section du tribunal local a examiné le dossier opposant le Ministère public à trois accusés : Cheick Fakouman Traoré, Traoré Mahady et Mohamed Traoré. L'audience, qui a duré trois heures, s'est déroulée dans une salle comble.
La genèse de l'affaire
Le député-maire Assalé Tiémoko, partie civile dans cette affaire, a détaillé les circonstances de sa découverte. « En mai 2023, j'ai découvert une vidéo circulant sur les réseaux sociaux dans laquelle Mohamed Traoré m'accusait d'être un menteur », a-t-il déclaré à la barre. Cette situation a déclenché une série d'investigations qui ont révélé des irrégularités dans les documents administratifs des accusés.
L'enquête a mis en évidence que Mohamed Traoré, qui s'était initialement présenté comme Guinéen sans papiers lors d'une interpellation, figurait sur la liste électorale de Tiassalé. Une situation qui a éveillé les soupçons des autorités.
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Les découvertes de l'investigation
Les recherches ont révélé que les trois accusés avaient obtenu leurs certificats de nationalité en utilisant la carte d'identité d'une certaine Coulibaly Mariame, née le 1er janvier 1967 à N'douci. « Mes investigations à Abidjan m'ont conduit à une carte d'identité ivoirienne utilisée pour obtenir leurs certificats de nationalité », a expliqué le maire Assalé Tiémoko.
Le cas de Cheick Fakouman Traoré s'est avéré particulièrement révélateur. Après ses études secondaires à Tiassalé, il n'a pas été orienté vers une université publique ivoirienne en raison de son statut d'étranger. Il a poursuivi ses études à l'université Kofi Annan de Conakry en tant qu'étudiant guinéen.
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