Dans son discours à Lakota, Laurent Gbagbo a dénoncé les arrestations de militants politiques et militaires en Côte d'Ivoire.
Il a notamment pris l'exemple de Stive Bico, un jeune militant du PPA-CI arrêté en Mauritanie et ramené en Côte d'Ivoire par un avion présidentiel.
Gbagbo a qualifié ces arrestations de « arbitraires » et de « politiques ». Il a également dénoncé la pratique de la détention préventive, qui, selon lui, est utilisée par le pouvoir en place pour museler l'opposition.
Gbagbo a également appelé à l'unité de l'opposition, afin de faire face au pouvoir en place. Il a salué la présence des représentants du PDCI à son meeting, et a appelé les deux partis à travailler ensemble pour l'intérêt de la Côte d'Ivoire.
Les arrestations de militants politiques et militaires en Côte d'Ivoire sont un sujet de préoccupation pour la communauté internationale. Amnesty International a notamment dénoncé ces arrestations, qu'elle qualifie de « violations des droits humains ».
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Le gouvernement ivoirien a justifié ces arrestations par la nécessité de lutter contre le terrorisme et l'insurrection. Cependant, les critiques estiment que ces arrestations sont utilisées pour museler l'opposition et pour renforcer le pouvoir du président Alassane Ouattara.
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La situation politique en Côte d'Ivoire reste donc tendue. Les arrestations de militants politiques et militaires contribuent à alimenter les tensions entre le pouvoir en place et l'opposition.