Grève personnel pénitentiaire au Mali : les revendications syndicales

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Assimi Goïta, président de la transition au Mali
Assimi Goïta, président de la transition au Mali depuis le 24 mai 2021 © Crédit Photo Présidence du Mali

Le personnel pénitentiaire malien déclenche une grève illimitée. Les agents cessent le travail pour exiger la libération de deux syndicalistes portés disparus depuis plusieurs jours.

Le personnel pénitentiaire malien cesse toute activité depuis le mardi 29 octobre 2024. Cette grève illimitée intervient après la disparition de deux figures syndicales : le Commandant Daouda Konaté et l'infirmier Famoussa Fomba.

La synergie des syndicats de la fonction publique pénitentiaire a adressé un courrier au Ministère du Travail. « Nous poursuivrons ce mouvement jusqu'à la libération des portés disparus », affirme le document transmis aux autorités.

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Les établissements pénitentiaires maliens fonctionnent désormais au ralenti. Les services minimums restent assurés, mais les activités régulières sont suspendues jusqu'à nouvel ordre.

Le Commandant Konaté avait dénoncé les conditions de travail dans les prisons. Il pointait la surpopulation carcérale et le manque de moyens des établissements pénitentiaires avant sa disparition.

Les revendications syndicales

Les syndicats demandent des garanties pour la sécurité du personnel. Ils réclament également une enquête sur la disparition de leurs collègues et des mesures de protection pour les agents pénitentiaires.

Le ministère n'a pas encore répondu aux revendications. Les familles des disparus attendent des nouvelles, tandis que la mobilisation s'organise dans les prisons du pays.

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