Guillaume Soro est revenu le mardi 30 juillet 2019, sur son discours prononcé lors de la cérémonie de la Flamme de la paix à Bouaké le 30 juillet 2007.
Mais que de chemins parcourus pour y parvenir !
C'est à la poursuite de cette paix que des mains obscures ont attaqué notre avion le vendredi 29 juin 2007 à Bouaké. Cet attentat a valu le report de la cérémonie de la flamme de la paix au 30 juillet 2007 mais il ne l'a pas annulé. La survie de la Nation est plus forte que nos petites vies.
La flamme de la paix qui matérialisait la fin de la crise, était surtout le symbole de l'unité retrouvée au prix de tant de sacrifices. En ce jour commémoratif de cette journée historique, je voudrais du fond du cœur, rendre hommage à tous nos disparus sans exclusive. En toute humilité, je profite de cette journée pour demander à nouveau pardon pour toutes les victimes de la période de turpitude que notre pays a connu.
Nous avons réussi la réunification de notre Patrie, nous devons maintenant gagner la bataille de la réconciliation nationale. Notre survie en dépend. La flamme de la paix doit être pour chaque fille et fils de la Côte d'Ivoire, un moment de souvenir, du triomphe de l'humilité sur l'orgueil.
Chacun doit tirer les enseignements de ce passé douloureux et se vêtir de l'habit de l'humilité pour préserver l'unité nationale.
Puisse la sagesse nous visiter !