Le lundi 30 avril 2018, un incendie à Orange Côte d'Ivoire a paralysé la quasi-totalité de ses communications. Entraînant la colère de ses clients.
Le lundi 30 avril dernier est survenu un incendie sur une des installations du groupe de Téléphonie Orange, située au Plateau. Après plusieurs jours, nous continuons de ressentir les effets de ce sinistre qui démontrent à la fois l' ampleur des dégâts et l'importance de ces installations.
Impossibilité d'envoyer des SMS et de se connexion à internet
De fait, une paralysie s'observe à plusieurs niveaux et le malaise se généralise. Les canaux de transmission et les moyens de connexion sont indisponibles : difficulté d'émission d'appels (mobile, téléphones), impossibilité d'envoi de sms, de connexion à internet, de communication entre filiales de groupes et indisponibilité de données.
Malheureusement les préjudices sont légion pour les clients selon leurs différentes tailles. Plusieurs d'entre eux doivent manquer à des RDV clairement définis, retarder la transmission de contrats importants, l'impossibilité de traitement des opérations financières pour les banques, les sociétés d'assurance et également certaines administrations publiques.
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Des pertes énormes pour les clients d'Orange CI
Cependant, les alternatives qui s'offrent à ces clients génèrent d'autres dépenses dans l'acquisition de nouveaux matériels pour continuer leurs activités. Ainsi, les pertes d'ordre financier et structurel pourraient se chiffrer à des milliards sans évoquer celles qui s'identifient par le stress et le dommage psychologique.
Orange CI n'est pas à son premier sinistre d'une telle envergure, mais le groupe a-t-il réellement tiré les leçons de sa gestion des risques liés à son activité ?
Nous sommes bien tentés de dire non à moins qu'il nous invite à reconstruire notre opinion en nous présentant des éléments qui éclaireront notre scepticisme léger et discret. Que devons- nous comprendre ? Le groupe Orange ne dispose-t-il pas d'un plan de « disaster recovery » ? Se remet-il- donc à Dieu dans ses activités quotidiennes pour finalement dire « Tout ce que Dieu fait est bon » ?
En effet, le plan de disaster recovery fournit les procédures détaillées nécessaires à la facilitation de la reprise des activités à partir d'un site secours qui est limité généralement aux désastres importants ayant des conséquences à long terme (exemple destruction d'un bâtiment). Il existe naturellement d'autres plans selon la nature du sinistre.
Au lieu de quémander notre compassion en manipulant nos émotions par des images d'incendie, Orange CI gagnerait à penser aux dédommagements de ses clients
Aucune clairvoyance dans la gestion des risques quotidiens
Toutefois, il est inacceptable qu'un aussi grand groupe d'une renommée internationale qui, ayant bénéficié d'une grande partie des installations de « Côte d'ivoire Telecom », soit incapable de manifester la clairvoyance dans la gestion des risques quotidiens.
Au lieu de quémander notre compassion en manipulant nos émotions par des images d'incendie, Orange CI gagnerait à penser aux dédommagements de ses clients et à faire de leur satisfaction une réalité que de haranguer des slogans qui souvent frisent l'arrogance et dorénavant éveillent notre méfiance.
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Un profit maximum pour un investissement minimum, telle est la devise des capitalistes qui privilégient des profits au détriment des consommateurs qui acceptent tout et qui, malgré eux deviennent complices des conditions peu reluisantes et défavorables à leur épanouissement.
C'est ici le lieu de rappeler la responsabilité des consommateurs quant au non-respect des engagements de ces sociétés et à la qualité insuffisante de leur service en s'appropriant déjà des dispositions de la loi 2016 -412 du 15 juin 2016 relative à la consommation. Nos besoins se complexifient sans cesse et nos exigences sont à la hauteur des efforts que nous demandent Orange CI qui devrait en faire autant pour nous satisfaire.
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