Jean-Louis Gasset, sélectionneur Des Eléphants :  » je ferai le meilleur groupe possible »

Jean Louis Gasset, sélectionneur Des Eléphants de Côte d’Ivoire, fait une analyse du premier match amical contre le Togo.

De façon précise, quel est l’objectif fixé à travers ces deux rencontres amicales?

La cohésion de groupe. Je sais ce que c’est que faire une compétition. Passer quarante jours en concentration pour une compétition de très haut niveau, il faut que les joueurs s’apprécient obligatoirement. Il faut qu’on arrive à créer un climat de groupe et un climat de collectif. Il faut que le joueur qui ne débute pas le match soit en colère, parce que c’est un compétiteur, mais une fois la colère passée, il faut qu’il soit avec ceux qui débutent. Et si à un moment du match on a besoin de lui, quand il rentre, il faut qu’il donne le maximum. C’est cet état d’esprit de groupe que j’essaye de créer en changeant comme ça. Je dis toujours, il y a dix nouveaux joueurs et samedi (24 septembre), six joueurs sont rentrés dans les trente dernières minutes. Donc on a joué à 16. Et le match prochain, on va encore jouer à 16. Si tout le monde est dans le bon état d’esprit, c’est là qu’on peut surprendre l’adversaire. Et changer de tactique. Il faut emmener une plus-value. Samedi, les entrants ont apporté quelque chose mais les autres avaient fatigué l’adversaire. Et il faut arriver à voir tout ça dans ce rassemblement-là.

Est-ce à dire qu’avec vous les places ne sont pas acquises d’avance ?

Non! Avec moi ou avec personne d’autre! J’ai dit aux joueurs que je ferai le meilleur groupe possible. Voilà! Il va y avoir donc une attente très forte. Il faut en même temps de bons joueurs et en même temps des hommes. Des hommes, parce qu’il ne va pas falloir trembler! Donc pour ça, il faut des mentalités irréprochables!

Après trois matchs, pensez-vous être sur la bonne voie ?

Même si on a des coups durs, parce que Sébastien Haller a eu une grave maladie, et pour l’avoir constamment par texto, je sais qu’il est sur la bonne voie. On lui souhaite un prompt rétablissement. On lui a d’ailleurs témoigné encore notre affection avant l’entame du match face au Togo. Un garçon comme Eric Bailly que je suis allé voir à Marseille en match de Champion’s League contre Francfort, est blessé. Nicolas Pépé a une béquille qu’il a contractée au dernier match de championnat avec Nice. On n’a pas pris de risque avec lui. Ça, ce sont les aléas d’un groupe, mais il faut passer par-dessus. Il y a d’autres joueurs que nous allons voir.

J’espère qu’on va réussir notre deuxième match avec une équipe différente pour que la mayonnaise prenne et que les joueurs comprennent que, quand on est en groupe, il va y avoir des gens fatigués que d’autres vont remplacer. Et il faut amener ce «plus» pour encore gagner, même si ce sont de jeunes joueurs. Il faut tout donner! Parce qu’il n’y a que la victoire dans ces moments-là qui compte. Il faut que la Côte d’Ivoire fasse sentir que c’est un pays fort. Et c’est à travers des victoires que les autres vont se dire «les Éléphants arrivent! »

Entretien réalisé par AMN

Written by YECLO.com

Cam Tchin-Tchin 2022: Jonathan Morrisson, la pierre qu’ont rejetée tous les farouches détracteurs, est devenu la pierre d’angle

Aké M’Bo Esther mobilise les femmes d’Attobrou: « vous faites mieux que les hommes »