La 3ème édition et étape de la caravane dénommée tambour battant continue son périple a travers la Côte d’Ivoire pour une justice climatique. Débutée le 23 octobre 2024, elle prend fin ce 04 novembre.
Cette caravane est organisée par le mouvement de la communauté affectée par la crise climatique composé des jeunes la société civile et d’activistes.
Le samedi 1 novembre dernier, ce mouvement était dans la commune d’Adjamé. Ce fut une belle occasion pour les membres de cette coalition d’échanger avec les journalistes sur la question du changement climatique.
Cette rencontre avait pour but d’informer les journalistes sur l’urgence climatique qui prévaut, mais surtout de porter la voix de cette coalition auprès des autorités ivoiriennes pour que des mesures durables soient adoptées pour les victimes climatiques.
Selon Soumahoro Elisabeth, présidente de l’ organisation des femmes pour le développement d’Adjamé, l’Afrique est le plus touchée par le changement climatique pendant qu’elle produit moins de gaz à effets de serre. « C’est l’Afrique qui subit les effets néfastes du changement climatique. Nous demandons aux industriels de dédommager les victimes directement par des subventions. Que cela ne soit pas un crédit, car la vie n’a pas de prix », a-t-elle martelée.
Au cours de cette rencontre, une déclaration a été produite et lue par Amon, président de l’ONG El shada.
Cette déclaration dégage quelques conséquences du changement climatique qui touchent la planète surtout l’Afrique entre autres les inondations, la sécheresse, les cyclones, les vagues de chaleur, les maladies qui y sont liées etc.
Il a en outre lancé un cri de cœur aux décideurs. « Les victimes ont été abandonnées pour compte par les pollueurs, la justice doit prévaloir. Nous voulons des taxes de 50% sur chaque entreprise qui pollue l’environnement », a-t-il exigé.
Notons par ailleurs que six villes de notre pays sont concernées par cette campagne pour la justice climatique. Il s’agit de Séguéla, Abidjan, Grand-Bassam, Korhogo Soubré, et Bouaflé.
Selon leur particularité, ces villes sont généralement frappées par la sécheresse, l’avancée de dégradation côtière et la désertification.
Il faut signifier qu’après la commune d’Adjamé, la caravane pour la justice climatique sillonnera les villes de Korhogo et Ferké .
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