Steve Biko donne son avis sur la nomination de Kouadio Konan Bertin (KKB), au poste de ministre ivoirien de la Réconciliation Nationale.
En d'autres circonstances, j'aurais félicité le nouveau ministre Kouadio Konan Bertin. Je n'oublie pas qu'après les évènements douloureux d'avril 2011, il a été le premier à braver l'isolement qui frappait les pro Gbagbo pour rendre visite au président à la prison de la Haye.
Sa proximité d'avec nous d'alors et son refus de cautionner le fameux appel de Daoukro de 2015 lui vaudra de perdre son poste de député. En d'autres circonstances, je l'aurais félicité mais il a pris après une trajectoire que je désapprouve totalement, mettant ses intérêts personnels au dessus des intérêts du peuple ivoirien.
En d'autres circonstances, j'aurai pu le féliciter mais je pense qu'on lui a donné un ministère pour avoir accompagné Ouattara dans son ambition de 3ème mandat dont les conséquences sont désastreuses avec son corollaire de morts et de drames innommables.
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J'aurais pu le féliciter si je croyais qu'il avait une infime chance de réussir le chantier de la réconciliation mais il ne réussira pas parce que Ouattara n'a pas envie d'une nation réconciliée préférant jouer sur les antagonismes religieux et ethniques.
Il ne réussira pas parce qu'on ne lui donnera pas les moyens de réussir et que son éventuelle bonne volonté n'y changera rien.
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J'aurais pu le féliciter si je ne croyais pas qu'il s'était vendu pour un strapontin sans contenu véritable. Dommage pour lui. Dommage pour la Côte d'Ivoire.
