Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le Burkina s'est doté d'une politique nationale de sécurité, a annoncé le 6 octobre 2021, Maxime Koné.
« Il y a eu un changement de paradigme dans le secteur de la sécurité. Nous avons opté pour une approche holistique. La sécurité humaine devient un élément essentiel », a expliqué à la presse le ministre de la Sécurité.
M. Koné a rappelé que la situation sécuritaire s'est dégradée depuis 2015 au Burkina Faso et que l'une des recommandations du forum national sur la sécurité, tenu en octobre 2017, était d'élaborer un référentiel de politique sécuritaire.
« C'est un document qui a été élaboré dans un processus participatif et qui a engagé l'ensemble des acteurs dans la réflexion. Il y a eu un changement de paradigme dans le secteur de la sécurité. Nous avons opté pour une approche holistique. La sécurité humaine devient un élément essentiel », a expliqué M. Koné.
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Il a souligné que dans ce nouveau document, la corrélation entre sécurité et développement a été notifiée, de même qu'une approche transversale de la notion de sécurité en lien avec l'ensemble des secteurs.
Pour la première fois certaines notions liées à la sécurité ont été définies, a-t-il dit citant celles des intérêts vitaux « pour lesquelles nous devons aller en guerre. Par exemple l'intégrité physique du territoire ».
« Nous avons aussi les intérêts stratégiques », a-t-il ajouté précisant que cette politique de sécurité est fondée sur les valeurs du Burkina Faso. « Nous devons d'abord compter sur nous-mêmes ».
Pour sa part, le ministre délégué à la Défense, Barthélémy Simporé, a décrit un contexte sécuritaire « complexe » avec plusieurs acteurs agissant avec des objectifs différents.
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Pour lui, l'essentiel est que l'ensemble de la nation se mobilise pour dire « non » au terrorisme. « Nous devons nous unir comme un seul homme face à l'hydre terroriste », a-t-il dit promettant de réorganiser la coordination nationale de lutte contre le terrorisme.
Le ministre délégué à la Défense a soutenu qu'il faut réveiller l'ensemble des forces patriotiques, car, « il est difficile de vaincre si nous sommes divisés ».
« Il faut que nous croyons que nous pouvons renverser cette situation. Nous devons taire tous ces discours qui démoralisent la troupe. Une nation unie autour du chef de l'Etat. C'est un péril qui est en train de déconstruire le tissu économique et social », a-t-il expliqué.
