Le cyberactiviste Axel N’Guetta dit Macron 1er écope d’un an de prison ferme. Le tribunal rejette ses excuses publiques pour offense au président Ouattara.
Un an d’emprisonnement ferme, c’est la peine prononcée le 13 mars 2025 contre Axel Ludovic Komenan N’Guetta. Le tribunal d’Abidjan-Plateau n’a pas retenu les excuses présentées par le cyberactiviste connu sous le nom de « Macron 1er ».
Le verdict sanctionne trois infractions distinctes : troubles à l’ordre public, offense au chef de l’État et diffamation. Cette décision judiciaire marque une position ferme face aux dérives sur les réseaux sociaux.
Une condamnation sans sursis
Me Rodrigue Dadjé, avocat du prévenu, confirme la sévérité de la peine : « M. Alex N’Guetta Komenan dit Macron 1er a été condamné à un an de prison ferme ». Le tribunal n’a accordé aucune circonstance atténuante malgré la démarche de repentance.
La défense avait pourtant tenté une stratégie d’apaisement. « Je tiens à présenter mes sincères excuses au président de la République et à Monsieur Jean Louis Billon », avait déclaré l’avocat dans une note officielle avant le verdict.
Les faits sanctionnés
Le tribunal a retenu contre le prévenu la diffusion de vidéos jugées diffamatoires sur les réseaux sociaux. Ces contenus visaient directement le président Alassane Ouattara et Jean Louis Billon, cadre du PDCI.
La plainte déposée par M. Billon a pesé dans la procédure. Le tribunal a considéré que les « actes et paroles blessantes » constituaient des infractions caractérisées à la législation.
Cette condamnation établit un précédent dans le traitement judiciaire des cyberdélits. Le rejet des excuses publiques comme circonstance atténuante fixe une ligne jurisprudentielle.
La peine d’un an ferme signale aux utilisateurs des réseaux sociaux les conséquences pénales de propos diffamatoires. Le tribunal affirme sa volonté de réguler l’expression en ligne.
La sévérité du verdict souligne les limites légales de l’expression numérique. Cette décision intervient dans un contexte de multiplication des contenus contestés sur les réseaux sociaux.
La justice pose des balises claires concernant les propos tenus en ligne. La condamnation rappelle que les excuses tardives ne suffisent pas à effacer la responsabilité pénale.
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