Le député Marius Konan à Ouattara : « On ne peut pas accepter aujourd’hui ce que vous n’avez pas accepté hier »

Marius Konan député d'Attiégouakro

Le meeting de protestation contre le refus d'installer le maire élu du Plateau, , de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (JPDCI Urbaine de ) a vu la participation du député , ce samedi 5 janvier 2019. Il s'est exprimé contre la mise sous administration préfectorale de la mairie du Plateau.

La permanence du PDCI du Plateau a connu une effervescence particulière ce samedi 5 janvier 2019. En effet, les partisans du plus vieux parti sont sortis soutenir le maire élu de la commune Jacques Ehouo qui jusque là n'a pas encore été installé comme il le doit de droit.

Sita Coulibaly la présidente de l'UFPDCI urbaine à martelé : « Nous avons besoin d'une cohésion, nous avons besoin que ceux qui sont élus prennent leur place. Aujourd'hui on a tout fait. Depuis plus de six mois pour créer des problèmes au Plateau. Depuis le départ de Bendjo, c'était pour nous enlever la commune du Plateau. Et si le Plateau nous échappe, 2020 va être très difficile. Nous avons déjà dit non à ces usurpateurs ». Aussi, s'est-elle demandée : « Parce que quand on a gagné et  que la cour suprême nous dit que nous avons gagné, il y a qui après ? ».

En outre, elle a lancé a l'endroit des jeunes présents : « C'est un combat de longue haleine. Vous n'êtes pas au chevet d'une mère malade, mais vous êtes au niveau de l'avenir des jeunes eux-mêmes en Côte d'Ivoire ».

« L'heure n'est pas au discours. On nous a dit qu'au PDCI, il n'y a pas de jeunes vaillants. Nous voulons vous dire que nous sommes là. Nous avons tenu notre conférence de presse avec les femmes. A la conférence, nous avons demandé que les communes que le PDCI a gagnées soient restituées. Mais en même temps, nous savons qu'avec nos voisins d'en face, la parole ne tient pas. Alors qu'est-ce qu'il faire ? », a déclaré Prisca Rabet de l'UFPDCI.

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Poursuivant, elle a dit : « En venant ici aujourd'hui, nous avons rencontré des chars mais ne soyez pas découragés. Nous n'avons pas volé cette victoire, nous l'avons gagnée franchement. Ils nous ont sous-estimés mais le peuple Ivoirien a prouvé que le RDR est un petit parti. Nous sommes là aujourd'hui pour réclamer l'investiture de Ehouo, de Emmou et de la reprise des élections à Bassam ».

Le député Marius Konan s'est quant à lui adressé directement  à  : « Monsieur le président de la République, vous êtes le garant de l'unité de ce pays, vous êtes le garant de la constitution. Et la constitution ivoirienne en son article 4, garantit les libertés, protège et renforce les libertés individuelles. Nous voudrions vous interpeller, le Plateau sent la frustration, les le supportent mal et le conseil municipal du Plateau est cloué au pied. On ne peut pas accepter cela ».

Par ailleurs, le député d'Attiégouakro a ajouté : « Et sous votre mandat aujourd'hui, monsieur le président de la République, on ne peut pas accepter que des Ivoiriens soient humiliés de la sorte. Parce que vous monsieur le président, vous n'aviez pas accepté, vous ne pouvez pas accepter cela, après ce que vous avez vécu hier, après ce qu'on a dit ici dans ce pays, après toutes les souffrances que vous-même vous avez endurées, que d'autres Ivoiriens souffrent parce que des gens veulent mentir et dire n'importe quoi sur leur compte ».

Prince Beganssou

Written by Prince Beganssou

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