Le Pape François admet la complicité de l'Église dans l'esclavage et le colonialisme. L'Église reconnaît sept nouveaux péchés, dont celui contre les femmes et les migrants.
Le Pape François reconnaît les erreurs passées de l'Église catholique. Le 1er octobre 2024, à l'ouverture d'un synode sur l'avenir de l'institution, le souverain pontife a admis la complicité de l'Église dans des systèmes ayant favorisé l'esclavage et le colonialisme. Cette déclaration a été lue par le cardinal Michael Czerny dans la Basilique Saint-Pierre de Rome.
Le message du pape souligne : « Nous n'avons pas reconnu le droit à la dignité de chaque personne humaine, en la discriminant et en l'exploitant – Je pense en particulier aux peuples indigènes et pour les moments où nous avons été complice de systèmes qui ont favorisé l'esclavage et le colonialisme ». Cette reconnaissance marque une étape importante dans la démarche de l'Église pour faire face à son passé.
Sept nouveaux péchés
La cérémonie a vu sept cardinaux lire des demandes de pardon écrites par le Pape François. Ces lectures correspondent aux sept nouveaux péchés identifiés par l'Église. Parmi eux, on trouve le péché contre la paix, contre la création, contre les peuples indigènes et les migrants, ainsi que le péché d'abus.
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Le cardinal Joseph Farell a lu la demande de pardon concernant les femmes : « Je demande pardon au nom de toute l'Église, en particulier de nous, les hommes, en ayant honte de toutes les fois où nous n'avons pas reconnu et défendu la dignité des femmes, où nous les avons rendues muettes et soumises et bien souvent exploitées, en particulier dans la condition de la vie consacrée ».
Le Pape François a justifié cette démarche comme nécessaire pour rendre les missions de l'Église « crédibles ». Il a souligné l'importance de reconnaître les erreurs du passé pour avancer de manière authentique dans la mission de l'Église. Cette initiative s'inscrit dans une volonté de transparence et de renouveau de l'institution catholique.
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