Le PPA-CI de Laurent Gbagbo a saisi le Conseil Constitutionnel contre l'article 185 nouveau du Code pénal ivoirien.
Hier, le groupe parlementaire du parti, dirigé par l'Honorable Hubert Oulaye, a officiellement saisi le Conseil Constitutionnel afin de faire constater l'inconstitutionnalité de l'article 185 nouveau du Code pénal ivoirien.
L'information a été rapporté ce mercredi 10 juillet 2024 par Lasm Blaise, secrétaire exécutif du PPA-CI dans une publication sur ses réseaux sociaux.
Le PPA-CI y voit une grave atteinte à la liberté d'expression et d'opinion, des principes fondamentaux consacrés par la Constitution ivoirienne et les conventions internationales ratifiées par le pays.
« La liberté de pensée et de parole, le droit à l'opinion divergente, la dignité et l'égalité sont des valeurs, des principes infrangibles que nous n'entendons pas céder à une dictature rampante qui se veut le rempart d'un pouvoir moribond qui veut puiser un nouveau souffle dans l'intimidation et la peur », a déclaré Lasm Blaise.
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Pour le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo, l'article 185 nouveau n'est qu'une tentative de museler l'opposition et de réduire les voix discordantes. « Y'a un temps pour tout et le printemps des libertés en prélude à 2025 annonce le crépuscule des voix bâillonnées », a martelé Lasm Blaise.
Le PPA-CI n'est pas le seul à s'opposer à cette disposition liberticide. Des organisations de la société civile et des défenseurs des droits humains ont également dénoncé l'article 185 nouveau, y voyant une menace pour la démocratie et les libertés fondamentales en Côte d'Ivoire.
La saisine du Conseil Constitutionnel par le PPA-CI constitue une étape importante dans la lutte pour le respect des droits et libertés en Côte d'Ivoire. La décision du Conseil sera déterminante pour l'avenir de la liberté d'expression dans le pays.
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