Suite au déguerpissement dont ils ont été victimes, les habitants de Port-Bouet abattoir, désemparés crient leur désarroi et interpellent l’état. Déguerpis Port-Bouët Abattoir.
Le président du Collectif des déguerpis de Port-Bouët Abattoir, Bandé Abdoulaye Karamoko s’insurge contre la démolition de leur quartier. Il interpelle le président de la République afin de mettre fin à ces agissements.
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Lorsque la crise a éclaté, ce quartier a été la cible des miliciens parce que ses habitants étaient jugés des pro-Ouattara. Nos parents ont couru nus pieds pour se réfugier au 43ème Bima (Bataillon d’infanterie de marine, quartier général de l’ex-force française Licorne, NDLR) et dans un quartier périphérique appelé Moussakro. Ils ont eu la vie sauve grâce à la protection de ceux-ci. Jusque-là, nous n’avons pas encore fini de panser nos plaies et nos blessures.
« aujourd’hui sans sommation, sans aucune mise en demeure préalable on vient déguerpir la population. Ce qui s’est passé est méchant et douloureux nous voudrons que justice soit faite »
Et aujourd’hui sans sommation, sans aucune mise en demeure préalable on vient déguerpir la population. Ce qui s’est passé est méchant et douloureux, nous voudrons que justice soit faite. Qu’on se penche sur le cas de cette population en lui venant en aide. Je pense que le chef de l’Etat n’est pas au courant de cette affaire car il ne peut pas accepter qu’on déloge cette population dans ces conditions-là.
Ce sont des gens qui agissent et qui lui imputent cette responsabilité. Nous voulons qu’il interpelle ses commis de l’Etat qui agissent en son nom. Qu’il les interpelle afin que prennent fin ces agissements car cela pourrait ternir son image. Personnellement je sais que ce n’est pas lui mais combien de personnes parmi la population le savent ?
Karina Fofana
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