LOLO Beauté sanctionnée par la HACA, on vous rappelle les actes passibles de pénalités sur les réseaux sociaux

LOLO Beauté sanctionnée
LOLO Beauté sanctionnée

a été sanctionnée par la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (), après sa diffusion le week-end dernier, d'une vidéo d'elle en pleine séance d'épilation. Son compte Meta subit une restriction de 30 jours.

Depuis le dimanche 26 février 2023, la toile est agitée par une vidéo publiée par Lolo beauté, la sœur cadette du général . On la voit évidemment laisser tomber une serviette en pleine séance d'épilation. Jugée impudique et indécente, cette vidéo a entraîné la sanction de la blogueuse ivoirienne par la HACA. Le compte Meta de cette dernière sera restreint pour 30 jours. Durant cette période, aucune certification (monétisation) ne sera possible via ce compte.

La HACA sanction LOLO Beauté

C'est dans un communiqué publié le mardi 28 février 2023, que la HACA a donné l'information relative à cette sanction.
La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle, a notamment évoqué l'article 80 bis de la loi n°2017-868 du 27 décembre 2017, telle que modifiée par la loi n°2022-979 du 20 décembre 2022 portant régime juridique de la communication audiovisuelle, pour justifier cette décision.

L'instance a aussi rappelé que « la diffusion de contenus audiovisuels de toute plateforme de blogueur, activiste ou influenceur disposant de plus 25 000 abonnés en ligne, n'a pas de caractère de correspondance privée et est par conséquent soumise au respect des principes généraux de la communication audiovisuelle ».

Une nouvelle législation pour régir les blogueurs, influenceurs et activistes

Cette nouvelle loi en vigueur depuis le 31 janvier 2023 en Côte d'Ivoire, régit les blogueurs, influenceurs et activistes.
Désormais, tout blogueur, influenceur ou activiste disposant d'au moins 25 000 abonnés en ligne est soumis à la loi.
Cette loi stipule que « La diffusion du contenu audiovisuel de tout site de blogueur, d'activiste ou influenceur disposant de 25 000 abonnés en ligne, n'a pas le caractère de correspondance privée ».

Elle s'applique donc à toutes les personnes répondant à ce critère, qui sont soumises aux mêmes règles qu'une télé ou une radio. Cette loi les rend ainsi responsables des informations qu'elles produisent ou relaient.

Toujours selon cette législation, « les contenus susceptibles d'inciter, notamment à la haine, à la discrimination ethnique, sociale et religieuse, à la xénophobie ou la provocation publique à commettre une infraction » sont passibles de sanctions.

La non-conformité à cette législation entraîne automatiquement des sanctions. Qui peuvent être un emprisonnement d'une année maximum, d'une amende de 2 000 000 à 10 000 000 de francs CFA.

Les sanctions s'étendent aussi aux dirigeants de droit ou du fournisseur d'accès à internet, aux hébergeurs du site ou tout intermédiaire technique.

Written by Sandrine Kouadjo

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