Moussa Faki, président de la Commission de l'UA, a déclaré son institution est résolue à trouver « des solutions africaines aux problèmes africains ».
Pour Moussa Faki, son institution doit arrêter de laisser la main aux puissances et organisations extérieures dans la résolution des crises en Afrique pour privilégier “des solutions africaines aux problèmes africains”, a-t-il dit, dans son allocution, dimanche, lors de la cérémonie d'ouverture du 33e sommet.
“L'UA a récemment permis de faire avancer la paix en Centrafrique et au Soudan, de nombreux conflits persistent, Libye et Soudan du Sud en tête, tandis que d'autres sont nés, notamment au Mozambique et au Cameroun”, a-t-il salué.
L'institution continentale entend, en 2013, mettre un terme à toutes les guerres en Afrique d'ici à 2020, a-t-on appris, lors de cette rencontre qui tournait autour du thème “Faire taire les armes”.
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Pour le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, qui a succédé dimanche à l'Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, pour un an la tête de l'Union africaine, son travail sera centré sur la résolution des conflits.
Le président sud-africain a annoncé, dans ce cadre , un sommet spécial pour le mois de mai, à la fois, sur la résolution des conflits et la mise en œuvre de la la Zone de libre-échange continentale (Zlec).
“Nous avons de plus en plus besoin d'opérations d'imposition de la paix et de lutte contre le terrorisme entreprises par l'Union africaine et appuyées par l'Onu”, a souhaité le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres.
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Cyril Ramaphosa sera remplacé, en 2021, à la tête de l'UA, par le président congolais, Félix Tshisekedi. Les précédents sommets avait porté, notamment, sur les réformes de l'UA, à savoir son financement et la mise en place de mesures liées à la Zone de libre-échange continentale (Zlec).