Lycée municipal de Niakara: il faut payer pour retirer le bulletin scolaire de son enfant

1000 F par élève, c'est la « somme exigée au retrait des bulletins auprès de l'administration scolaire », selon des parents du lycée municipal de Niakara.

Lors de la session ordinaire du Comité de gestion des établissements scolaires (COGES) du lycée municipal de , des parents d'élèves dudit lycée public ont dénoncé, lundi 29 juillet 2019, le paiement de 1000 francs CFA par élève, « somme exigée au retrait des bulletins auprès de l'administration scolaire ».

LIRE AUSSI: Sénégal Municipales 2019: Voici le montant de la caution pour être candidat

« L'administration du lycée de Niakara nous fait payer mille francs CFA par enfant et nous remet sur place trois enveloppes lorsque nous venons retirer les bulletins scolaires, en cette fin d'année », a dénoncé Germain Ouattara, un parent d'élève dudit lycée.

Une information relayée par des habitants de Niakara sur les réseaux sociaux et unanimement confirmée par les parents d'élèves du , lundi, lors de la réunion du COGES.

LIRE AUSSI: Fraudes sur l'électricité: la CIE a perdu plus de 45 milliards en 2018

Ceux-ci ont décrié « un racket bien ficelé impliquant trois structures : le bureau national du COGES, le service postal de Côte d'Ivoire et le ministère de l'éducation nationale, parce que les trois logos, estampillés sur ces trois enveloppes blanches, le démontrent clairement ».

Le proviseur du lycée municipal Henri Konan Bédié de Niakara, Pascal Zégbi Djago, réagissant face à cette allégation, a évoqué une mesure “visant à améliorer la distribution des bulletins scolaires aux parents d'élèves,  car nous ne voulons plus remettre les bulletins main à main”, et pis encore,  aux élèves.

LIRE AUSSI: Côte d'Ivoire: des hommes politiques se dressent contre Bédié

Depuis le déclenchement de la crise militaro-politique en Côte d'Ivoire, le service postal de la ville de Niakara, structure actuellement en cours de réhabilitation, a cessé de fonctionner, précise-t-on.

Written by Karine Kamatari

Konaté Sidiki à Man: « Alassane Ouattara ne parle pas trop »

Affectation en 6e: A Dabakala, les parents préfèrent le privé, mais il n’y a plus de places