Le 10 mai 2024, l'Union européenne (UE) a décidé de ne pas prolonger le mandat de sa mission de formation militaire (EUTM-Mali) au Mali.
Déployée depuis 2013, EUTM-Mali avait pour objectif de former et conseiller les forces armées maliennes afin de les rendre plus aptes à combattre les groupes jihadistes qui sévissent dans le pays. La mission a permis de former plus de 8 000 soldats maliens et a contribué à l'amélioration de leurs capacités opérationnelles.
Cependant, la décision de l'UE de mettre fin à EUTM-Mali met en lumière les défis persistants de la lutte contre le jihadisme au Sahel. La situation sécuritaire au Mali reste fragile, avec des attaques continues perpétrées par des groupes jihadistes. De plus, les relations entre l'UE et les autorités maliennes se sont tendues ces derniers mois, notamment en raison du coup d'Etat militaire de 2021.
La rédaction vous conseille
- Affi N'Guessan après la déclaration de l'UE : « elle contribuera à la mise en place d'un processus électoral ouvert »
- Burkina Faso : l'UE fait don de matériel à l'armée pour la lutte contre le terrorisme
- L'UE exprime son soutien à l'OMS et condamne les menaces de retrait de Donald Trump –
- Côte d'Ivoire: l'UE prend acte de la décision du Conseil constitutionnel et appelle au dialogue
- Point de l'actualité du 03 décembre 2020 à 12H00 GMT
La fin de EUTM-Mali ne signifie pas pour autant la fin de l'engagement de l'UE au Sahel. L'UE a réaffirmé son intention de continuer à soutenir le Mali et les pays de la région par le biais d'autres programmes, notamment la mission civile EUCAP Sahel Mali et la cellule régionale de conseil et de coordination de l'UE pour le Sahel (RACC).
Les derniers articles sur YECLO
- Extradition : la Côte d'Ivoire se dote d'un nouvel arsenal juridique
- Abidjan : il menace de mort son ex-patron via un système information et finit en prison
- Concours Fonction Publique 2024 Aides-Soignantes 2024 avec le BEPC : Comment postuler
- Concours Fonction Publique 2024 CI : 100 chauffeurs recherchés avec le CEPE
- Dette : La Côte d'Ivoire retombe dans le piège des PPTE