Au moins 24 morts et plus de 2 000 blessés, le vendredi 25 octobre 2019 lors des manifestations en Irak, ont annoncé les autorités irakiennes.
Selon un communiqué de la Haute Commission indépendante irakienne des droits de l'homme, 24 personnes ont été tuées soit par la suffocation de gaz lacrymogène, soit par des balles réelles tirées par des gardiens dont la mission est de protéger les quartiers généraux des gouvernements provinciaux et les bureau des partis politiques.
Huit manifestants ont trouvé la mort dans la capitale, Bagdad, et les autres dans les provinces de Maysan, de Dhi Qar, de Bassoura et d'Al-Muthanna, a précisé la commission du Parlement. Le nombre de blessés s'est élevé à 2 047 dont des manifestants et des membres des forces de sécurité, la plupart dans la capitale de l'Irak.
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Depuis les premières heures de vendredi, des centaines de manifestants se sont rassemblés sur la place à l'est du Tigre et ont tenté de traverser le Pont Jumhuriyah en vue d'atteindre la Zone Verte, où se trouve le centre administratif du gouvernement irakien.
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Les tentatives répétées de traverser le pont ont poussé les forces de sécurité à le fermer entièrement par des blocs de béton hauts de trois mètres.